AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de iz43


Découvert grâce à une opération de lecture solidaire pendant le confinement, je m'empresse de remercier les éditions le Belial pour cette chouette initiative.

Alors c'est clair, je pense que je n'aurais jamais lu ce bouquin en temps "normal". du space opéra, genre que je n'ai plus lu depuis l'adolescence. J'ai pourtant apprécié même si j'ai un peu plané pendant ma lecture.

Une mention spéciale pour la splendide couverture que l'on doit à Aurélien Police.

Nous suivons une jeune fille Jalila qui a quitté sa région des hautes plaines de Tabuthal pour s'installer avec ses trois mères dans une ville cotière al Janb très différente de l'endroit où elle a pu vivre.

Jalila vit sur la planète Habara mais il existe des portails et des planétoports qui permettent de voyager dans les dix mille et un mondes.

Beaucoup d'influences arabes dans ce récit qui incitent à la rêverie et au voyage. le monde de Jalila est un monde de femmes. Les hommes ont presque disparu. La vie de famille s'organise dans un haremlek: une cellule qui regroupe plusieurs femmes.

La plume de l'auteur est pleine de sensibilité et de poésie. Il pousse l'expérience féminine jusqu'à changer la grammaire, le féminin l'emportant pour une fois sur le masculin. Ainsi lorsque Jalila se promène avec un des rares garçons de la planète, l'auteur dit "elles". Au début, j'ai cru que j'avais mal compris. Et puis finalement j'ai trouvé ça audacieux et cohérent.

Je regrette par contre que le récit soit aussi court car certains concepts ne sont pas développés. le lecteur est obligé de tâtonner pour deviner ou comprendre de quoi il s'agit. J'aurais aimé qu'il développe davantage.

C'est tout de même une lecture très originale.
Commenter  J’apprécie          444



Ont apprécié cette critique (41)voir plus




{* *}