AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Meygisan


Si je lis les Mad Movies, c'est d'abord parce qu'il s'agit d'un bon magazine, ensuite parce que je suis fan de cinéma, mais également parce que ces hors séries permettent de mieux appréhender une série de films, ou un genre particulier, ou encore un auteur, un réalisateur.
Pour ce spécial Star Wars réédité à l'occasion de la sortie de l'épisode 9, Mad Movies nous propose de revenir sur toute la saga ainsi que d'apporter une lumière sur les séries et films dérivés.
Ce qui me plaît particulièrement, c'est de découvrir ce qui se cache derrière la fabrication d'un film, les petites anecdotes de plateau. Parce qu'en réalité, ça en dit long sur le film lui même, et bien souvent sur sa réussite ou sur son échec.
Ce numéro spécial s'intéresse aux réalisateurs, aux comédien(e)s, et à tous les gens qui permettent qu'un film existe. Il s'intéresse à l'humain derrière la pellicule.
J'ai particulièrement apprécié les différentes interview et point de vue de Georges Lucas, qui datent de l'époque de la première trilogie, car ils sont empreints de cette époque justement. Il nous renvoie à un passé qui n'existe plus que dans nos souvenirs ( là je parle aux quarantenaires et cinquantenaires et plus). Ils parlent d'une époque où le cinéma était fait par des humains et non par des financiers. Ils parlent d'une époque où le réalisateur avait toutes les rênes de son film, et qu'il était suivi par les producteurs et les financeurs. Aujourd'hui c'est le contraire. Ce sont les multinationales qui "dirigent" les créateurs.
Mais derrière toute cette humanité qui disparaît au profit du blockbustering, on entend bien que le cinéma, surtout dans le genre de l'imaginaire, est devenu une industrie, à plusieurs ramifications.
Les films et séries, et autres spin off, issus de l'univers originel de Star Wars, ne fait que permettre à celui ci de se transmettre et de faire rêver de nouvelles générations. Mais pour moi il ne s'agit ni plus ni moins que de "produits dérivés" au même titre que les jouets, les jeux vidéos, les figurines, bd.... qui n'a d'autres buts que de faire de l'argent.
Et c'est malheureusement indissociable aujourd'hui. On ne peut pas faire un film fantastique, de sf, sans considérer cet aspect là, qui pour certains double, triple, multiplie par dix voire plus les recettes "larges" d'un film, ou d'une série de films.
Aujourd'hui un film de ce genre là se pense à l'échelle internationale.
On est bien loin de ce créateur aux grandes idées qui fabrique son film dans son garage avec du carton pâte....
Commenter  J’apprécie          50



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}