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Critique de Viracocha
Aujourd'hui, je viens vous parler d'un livre particulier car c'est le dernier tome des Enfants de Vénus, une trilogie écrite par une autrice auto-éditée que je trouve plutôt talentueuse, Les Enfants de Vénus. J'avais lu les deux premiers tomes peu de temps après leur sortie, et c'est avec impatience que j'ai attendu le dernier, Héritage. Au passage, admirez la couverture, très belle et de la même qualité que les précédentes.
Pour vous parler de ce tome, il faut vous donner un peu de contexte. L'histoire se déroule dans une société imaginaire et surtout matriarcale. Les femmes ont les clés du royaume alors que les hommes sont essentiellement soumis au rôle de procréateurs ou de domestiques. Pourtant, la princesse Physalis, la fille de la reine Dianthe entend bousculer les codes et les règles. Durant les deux premiers volets, elle n'a cessé de bouleverser l'ordre établi, allant même jusqu'à tomber amoureuse d'un procréateur, Lime.
Je vais me contenter de l'essentiel, car si je rentre dans le détail, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Toujours est-il que la plume immersive de M. S. Mage m'a conquis rapidement. J'ai englouti les deux premiers pavés à une vitesse ahurissante. Soignant aussi bien les descriptions que les métaphores ou les scènes de dialogue, comme dans chacun de ses livres, MS Mage sait amadouer le lecteur, elle le prend par la main et le guide jusqu'à un belvédère où il n'a plus qu'à se laisser porter par sa vague d'inspiration.
Si le style est agréable et limpide, le fond se construit autour d'un message d'amour. Il y a là une véritable critique de notre société et de ce qu'elle pourrait devenir. C'est construit avec intelligence. Si l'on vit dans une société patriarcale (qui est sur le déclin à mon avis, mais passons, je ne voudrais pas créer de polémique ^^), M. S. Mage nous montre un monde où l'on constate un féminisme exacerbé, qui pointe les hommes comme les responsables de la faillite de la civilisation précédente. Ils ne sont plus considérés comme des pères, des frères, des oncles, des amis ou des amants mais comme des êtres qui doivent être domptés. Seule la femme semble compétente pour régir la destinée de l'humanité.
Et c'est donc dans ce climat que se poursuit la quête de révolution de Physalis, entêtée, déterminée, insouciante, rebelle et parfois insolente. Si elle a déjà réussi à faire évoluer les moeurs, dans ce tome, elle se rend compte que le combat à mener est trop important et qu'il lui faudra des années. Elle se confronte de plus en plus à l'obstination des sénatrices et autres femmes qui pensent davantage à leurs intérêts qu'à la morale.
Je dois donc dire que, même si j'ai apprécié me replonger dans ce monde-là, j'ai mis un peu plus de temps que pour les autres livres avant de succomber au charme de la plume de l'autrice. Non pas que l'histoire ne vaut pas le coup... Mais les choses prennent une tournure plus politique, moins d'action à mes yeux, moins de rythme, on assiste à une Physalis qui fait preuve de "maturité", qui agit de façon plus "raisonnable", et cela pour permettre au royaume de Vénus de trouver une certaine harmonie.
La princesse s'est également battue pour restaurer son lien brisé avec son frère, Arum.
On a moins de piquant dans ce tome, à mon goût. Toutefois, dès lors que l'autrice s'est mise à jongler entre des chapitres consacrés à Lime et d'autres dédiés à Physalis, j'ai senti que le récit s'envolait, prenait une nouvelle tournure et devenait à nouveau captivant. Enceinte de Lime, Physalis n'a fait qu'ajouter du piment grâce à l'avancée de sa grossesse et je me suis longtemps demandé comment la plupart des protagonistes allaient réagir en apprenant le sexe du bébé.
Là où je dois féliciter M. S. Mage, c'est qu'elle a réussi à clore son histoire en résolvant de nombreuses énigmes. La fin s'est dessinée presque d'elle-même avec un peu d'action et l'autrice nous a offert un grand nombre de révélations, ce qui fait que l'on en a pour son argent !
N'hésitez pas à donner sa chance à cette autrice, elle a beaucoup de talent et je suis curieux de découvrir un autre de ses livres dans un genre différent !
Pour vous parler de ce tome, il faut vous donner un peu de contexte. L'histoire se déroule dans une société imaginaire et surtout matriarcale. Les femmes ont les clés du royaume alors que les hommes sont essentiellement soumis au rôle de procréateurs ou de domestiques. Pourtant, la princesse Physalis, la fille de la reine Dianthe entend bousculer les codes et les règles. Durant les deux premiers volets, elle n'a cessé de bouleverser l'ordre établi, allant même jusqu'à tomber amoureuse d'un procréateur, Lime.
Je vais me contenter de l'essentiel, car si je rentre dans le détail, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Toujours est-il que la plume immersive de M. S. Mage m'a conquis rapidement. J'ai englouti les deux premiers pavés à une vitesse ahurissante. Soignant aussi bien les descriptions que les métaphores ou les scènes de dialogue, comme dans chacun de ses livres, MS Mage sait amadouer le lecteur, elle le prend par la main et le guide jusqu'à un belvédère où il n'a plus qu'à se laisser porter par sa vague d'inspiration.
Si le style est agréable et limpide, le fond se construit autour d'un message d'amour. Il y a là une véritable critique de notre société et de ce qu'elle pourrait devenir. C'est construit avec intelligence. Si l'on vit dans une société patriarcale (qui est sur le déclin à mon avis, mais passons, je ne voudrais pas créer de polémique ^^), M. S. Mage nous montre un monde où l'on constate un féminisme exacerbé, qui pointe les hommes comme les responsables de la faillite de la civilisation précédente. Ils ne sont plus considérés comme des pères, des frères, des oncles, des amis ou des amants mais comme des êtres qui doivent être domptés. Seule la femme semble compétente pour régir la destinée de l'humanité.
Et c'est donc dans ce climat que se poursuit la quête de révolution de Physalis, entêtée, déterminée, insouciante, rebelle et parfois insolente. Si elle a déjà réussi à faire évoluer les moeurs, dans ce tome, elle se rend compte que le combat à mener est trop important et qu'il lui faudra des années. Elle se confronte de plus en plus à l'obstination des sénatrices et autres femmes qui pensent davantage à leurs intérêts qu'à la morale.
Je dois donc dire que, même si j'ai apprécié me replonger dans ce monde-là, j'ai mis un peu plus de temps que pour les autres livres avant de succomber au charme de la plume de l'autrice. Non pas que l'histoire ne vaut pas le coup... Mais les choses prennent une tournure plus politique, moins d'action à mes yeux, moins de rythme, on assiste à une Physalis qui fait preuve de "maturité", qui agit de façon plus "raisonnable", et cela pour permettre au royaume de Vénus de trouver une certaine harmonie.
La princesse s'est également battue pour restaurer son lien brisé avec son frère, Arum.
On a moins de piquant dans ce tome, à mon goût. Toutefois, dès lors que l'autrice s'est mise à jongler entre des chapitres consacrés à Lime et d'autres dédiés à Physalis, j'ai senti que le récit s'envolait, prenait une nouvelle tournure et devenait à nouveau captivant. Enceinte de Lime, Physalis n'a fait qu'ajouter du piment grâce à l'avancée de sa grossesse et je me suis longtemps demandé comment la plupart des protagonistes allaient réagir en apprenant le sexe du bébé.
Là où je dois féliciter M. S. Mage, c'est qu'elle a réussi à clore son histoire en résolvant de nombreuses énigmes. La fin s'est dessinée presque d'elle-même avec un peu d'action et l'autrice nous a offert un grand nombre de révélations, ce qui fait que l'on en a pour son argent !
N'hésitez pas à donner sa chance à cette autrice, elle a beaucoup de talent et je suis curieux de découvrir un autre de ses livres dans un genre différent !
