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Critique de chapochapi
Dans le village de Valmirey, tous s'amusent en ce lundi de Pâques autour du vieux château et de ses ruines hantées. Tous sauf Clairette Aubert, fille de riche paysan, rêvant de luxe, de belles toilettes et de vie parisienne. Son père, Jacques, lui a transmis ce rêve déraisonnable d'abandonner la terre, source inépuisable de bonheur, pour la vie mondaine, mais liée à l'argent incertain et aux revers de fortune. Bégueule, Clairette méprise tout le monde et pousse son père à accepter la proposition du méchant Lorenchet, et sa promesse d'enrichissement rapide. Plein d'ambition, Jacques se lance dans les affaires parisiennes, faisant aveuglément confiance à ce diable de Lorenchet, mauvaise engeance et voleur dans le sang !
Jacques aurait dû écouter son frère Nicolas ainsi que Charles et Lucette, les enfants de ce dernier ! Tous sont si raisonnables, se méfient si bien de cette ambition qui fait quitter la saine terre pour les frivolités du monde !
Aussi, la suite ne surprend pas : après un bref succès, c'est la ruine, la honte de Jacques et de Clarinette (la mère meurt de chagrin mais tout le monde s'en fiche, en fait) ; c'est l'escroquerie du méchant Lorenchet (mais peut-on attendre mieux du descendant d'un sans-culotte ?!) ; c'est la bonté et la sagesse de la parfaite Lucette et la réhabilitation sociale de cette peste de Clairette, bien obligée de devenir humble dans la banqueroute.
Bon, on l'aura compris, cet ouvrage couronné par la Société Nationale d'Encouragement au Bien (de la Librairie d'Education et de Récréation) en fait un peu trop. Il surfe sur la vague réaliste qui s'intéresse aux dérèglement sociaux dus à l'argent (on pense à Balzac, Maupassant plus tard). Ce qui amuse, questionne, et parfois agace, c'est la propension à critiquer l'ambition, le rêve d'une meilleure vie, la volonté de tenter le sort. Ici, rien n'est mieux que de rester à sa place et de savoir s'en satisfaire.
Le récit principal est suivi de trois nouvelles, sur l'honneur, qui fleurent bon le patriotisme et la germanophobie.
Jacques aurait dû écouter son frère Nicolas ainsi que Charles et Lucette, les enfants de ce dernier ! Tous sont si raisonnables, se méfient si bien de cette ambition qui fait quitter la saine terre pour les frivolités du monde !
Aussi, la suite ne surprend pas : après un bref succès, c'est la ruine, la honte de Jacques et de Clarinette (la mère meurt de chagrin mais tout le monde s'en fiche, en fait) ; c'est l'escroquerie du méchant Lorenchet (mais peut-on attendre mieux du descendant d'un sans-culotte ?!) ; c'est la bonté et la sagesse de la parfaite Lucette et la réhabilitation sociale de cette peste de Clairette, bien obligée de devenir humble dans la banqueroute.
Bon, on l'aura compris, cet ouvrage couronné par la Société Nationale d'Encouragement au Bien (de la Librairie d'Education et de Récréation) en fait un peu trop. Il surfe sur la vague réaliste qui s'intéresse aux dérèglement sociaux dus à l'argent (on pense à Balzac, Maupassant plus tard). Ce qui amuse, questionne, et parfois agace, c'est la propension à critiquer l'ambition, le rêve d'une meilleure vie, la volonté de tenter le sort. Ici, rien n'est mieux que de rester à sa place et de savoir s'en satisfaire.
Le récit principal est suivi de trois nouvelles, sur l'honneur, qui fleurent bon le patriotisme et la germanophobie.
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