On ne peut passer qu'un bon moment de détente et de plaisir, quand on découvre -par hasard, dans l'une des librairies de Montolieu, village où Louis XV créa la Manufacture du livre- un roman tel que celui de
Parker Bilal, et sa "Cité des chacals".
On sort des "sentiers battus" tracés par les auteurs scandinaves et/ou anglo-saxons, et l'on fait connaissance avec Makana, privé vivant sur un bateau.
L'intrigue est habilement déroulée, et on assiste à sa mise en place, tranquillement, j'oserais dire avec un certain flegme, égyptien ou soudanais.
L'auteur y va également de ses problèmes entre soudanais du nord et du sud, couplés avec ceux de l'Egypte actuel.
Makana n'est pas vraiment un héros, ni un anti-héros, il pourrait être n'importe quelle personne que vous croisez au coin d'une rue, et qui affronte un évènement sortant de l'ordinaire. Et quelque peu seul face au système en place.
Une ambiance "originale", - en Egypte-, une façon de penser et d'agir sortant du quotidien.
Et un autre roman de cet auteur à lire, dès que je le trouve.