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Critique de danielb
Délicate tâche que de me risquer à rédiger une critique de ce petit livre de Tristan Malavoy qui m'inspire de la sympathie, mais aussi un certain malaise.
Comme l'auteur le dit dans sa préface, «Un endroit familier» est «une série de portraits de gens aimés», trois en fait et tous décédés, dans lesquels s'entremêlent des fragments de sa vie personnelle, car «à la recherche de l'autre, on est toujours un peu à la recherche de soi-même».
Ce qu'il raconte sur la vie d'André, son grand-père maternel, un héros de la résistance française pendant la Deuxième Guerre mondiale et un survivant des camps de concentration nazis est la partie qui m'a le plus impressionné. André ayant toujours refusé de parler de cette époque de sa vie, les informations livrées par Tristan sont tirées de «La mort attendra» un livre publié par son grand-père dans les années 60. Cependant, la publication en 2016 d'un ouvrage relatant l'histoire du réseau dont faisait partie André remet en question l'image idéalisée que se faisait Tristan de son Tadé adoré, car plusieurs témoignages y dénoncent le peu de fiabilité de «La mort attendra» ainsi que certains traits négatifs de la personnalité de son auteur. Pas facile de devoir départager ce qui peut être vrai ou faux dans les récits que tout un chacun raconte sur des événements qui se sont passés dans sa vie.
Les deux autres parties sont moins spectaculaires et me semblent surtout le prétexte pour l'auteur de se raconter lui-même dans ce qui peut être compris comme une forme de thérapie dont il s'est aussi servi pour son mémoire de maîtrise en création littéraire.
En conclusion, j'en viens à me tourner vers moi-même et à me demander quelle importance peuvent avoir nos vies dans le grand flot de l'histoire de l'humanité et de la vie sur terre.
Comme l'auteur le dit dans sa préface, «Un endroit familier» est «une série de portraits de gens aimés», trois en fait et tous décédés, dans lesquels s'entremêlent des fragments de sa vie personnelle, car «à la recherche de l'autre, on est toujours un peu à la recherche de soi-même».
Ce qu'il raconte sur la vie d'André, son grand-père maternel, un héros de la résistance française pendant la Deuxième Guerre mondiale et un survivant des camps de concentration nazis est la partie qui m'a le plus impressionné. André ayant toujours refusé de parler de cette époque de sa vie, les informations livrées par Tristan sont tirées de «La mort attendra» un livre publié par son grand-père dans les années 60. Cependant, la publication en 2016 d'un ouvrage relatant l'histoire du réseau dont faisait partie André remet en question l'image idéalisée que se faisait Tristan de son Tadé adoré, car plusieurs témoignages y dénoncent le peu de fiabilité de «La mort attendra» ainsi que certains traits négatifs de la personnalité de son auteur. Pas facile de devoir départager ce qui peut être vrai ou faux dans les récits que tout un chacun raconte sur des événements qui se sont passés dans sa vie.
Les deux autres parties sont moins spectaculaires et me semblent surtout le prétexte pour l'auteur de se raconter lui-même dans ce qui peut être compris comme une forme de thérapie dont il s'est aussi servi pour son mémoire de maîtrise en création littéraire.
En conclusion, j'en viens à me tourner vers moi-même et à me demander quelle importance peuvent avoir nos vies dans le grand flot de l'histoire de l'humanité et de la vie sur terre.
