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Critique de jcjc352


Malet/ Burma nous dit que «le lundi c'est le jour des bouchers» sous entendu pour les parigots et c'est amusant car pour Scerbanenco/Lamberti c'est le samedi mais pour les milanais . C'est vrai que Milan n'est pas Paris et que «vérité en deçà des Alpes, erreur au delà» mais c'est une bonne littérature policière de la même époque.
Burma est un «homme à femmes» et dans cet épisode il en voit de toutes les couleurs: des jeunes , des vioques, des à cheveux bleu, des «à perruques», des filles à papa, des peintresses, des stars sans parler de l'indéracinable Hélène Chatelain qui se fait les ongles quand le boss est au turbin.
Dans cette 11ième enquête, Burma a 25 ans d ‘existence et il est dans une période faste
On lui confie la recherche d'une jeune fille à papa qui a découché et qui débouche sur une autre proposition de travail une recherche encore mais de chinoiseries. le tout très bien payé ce qui permettra de payer Hélène. Bref la période de vaches maigres est passée et il y aurait même excès de boulot surtout quand ses recherches croisent les chemins du grand banditisme. Des chinoiseries en jade à la maroquineries en beuh, sans parler des photos cochonnes, tout cela mène droit au milieu et là ça ne rigole pas et donc le taf n'est pas si bien payé que ça mais Burma est un «hard boiled» détective et puis il y a toujours après le repos du guerrier.
le petit quart d‘heure de mise au point de la fin à la Hercule Poirot aura bien lieu non pas avec Hélène ni Faroux qu'on voit très peu mais qui arrive au bon moment mais avec le malfaiteur, une malfaisante celle-là
Un épisode acceptable où Malet a mis tout le monde à contribution H. Chatelain, Zavatter, Reboul, Faroux, les petites gouapes, les caïds, les pervers et pleins de femmes
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