« Quiconque a de ses yeux contemplé la Beauté
est déjà livré à la mort ».
Les Sonnets d'Amour et Sonnets Vénitiens d'August von Platen sont cités par Thomas Mann dans la Mort à Venise, qui nous amène à suivre le parcours, à découvrir le destin, d'un écrivain renommé, Gustav Aschenbach. L'artiste vieillissant est d'ors et déjà formé dès le début du roman ; il mène alors une vie particulièrement réglée, mais celui-ci , cependant, ressent l'envie soudaine de voyager suite à une mystérieuse apparition. Ressentant un inquiétant manque d'enthousiasme, il prend donc la décision de partir pour renouveler son inspiration. Il choisit l'Italie , destination privilégiée d'un grand nombre d' auteurs classiques, en quête de l'Idéal. A Venise, l'auteur se détourne de ses tâches habituelles pour observer un jeune homme d'une beauté accomplie, Tadzio. Tout est dit, le destin d'Aschenbach est d'ors et déjà joué.
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