Le deuxième opus de Yeruldelgger démarre sur les chapeaux de roues. Quand des yacks tombent du ciel, on ne peut être qu'accroché immédiatement. La première partie m'a emportée : intrigue bien menée, dialogues croustillants, paysages magnifiques et personnages hauts en couleurs.
Puis l'enquête s'enlise : de la Mongolie au Havre en passant par la Russie et en croisant des chinois ça et là. Tout cela est difficile à suivre voire parfois un peu indigeste ; le rythme s'en trouve ralenti.
Puis rebondissements dans la troisième partie qui retrouve son efficacité.
L'ambiance post-soviétique est parfaitement rendue, les personnages pittoresques et attachants et, même si parfois l'histoire est tirée par les cheveux, cela reste un bon polar.
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