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Critique de Regis80
Luc Marandet nous offre avec ce livre un recueil de nouvelles policières qui se dégustent comme des bonbons. Pour ceux qui se demandent ce qu'est un « CosyMystery », les nouvelles de l'auteur en sont une parfaite illustration.
Ce qui frappe tout d'abord, c'est la rapidité, la justesse et l'humour avec lequel les personnages sont croqués. Jamais, même pour un personnage très secondaire, on a l'impression d'une silhouette anonyme. Quelques traits suffisent pour que l'on visualise les protagonistes. du grand art et même une leçon d'écriture.
Édouard, ciré d'un service officiel de police qu'on imagine proche de la D.S.T a été engagé par son ami Étienne pour se charger d'enquêtes délicates impliquant quelques hautes personnalités...
«Une histoire de chien volé » est un petit bijou d'humour. Objectif : retrouver le chien perdu par sa propriétaire, femme d'un influent député. On a affaire en quelques pages au quotidien d'un détective privé engagé malgré lui dans une en quête farfelue. L'art du portrait fait merveille à travers les interrogatoires du héros et l'atmosphère du Paris aisé rendue en quelques phrases. de quoi mettre l'eau à la bouche pour la suite...
le second texte « Un homme trop fidèle » est de la même eau. S' y ajoute un aspect très mélancolique sur les addiction et la fidélité.
Le troisième « La Fille et la Secte » n'est pas seulement une dénonciation trop souvent lue et relue des dérives sectaires mais un petit chef d'oeuvre d'humour. La fin hilarante vous réjouira tout autant que l'enquête curieuse du héros.
« Trafic suspect » est l'un des sommets du recueil. Comment tenir en haleine le lecteur à partir d'un bruit suspect qui affole quelques bons bourgeois d'un ensemble très select. La séquence de l'interrogatoire des résidents de l'immeuble est un moment d'humour vache à la Claude Chabrol qui mérite à elle seule la lecture du livre. On s'y croirait entre décors qui sentent l'encaustique et personnages qui sonnent trop vrai
Ce qui frappe tout d'abord, c'est la rapidité, la justesse et l'humour avec lequel les personnages sont croqués. Jamais, même pour un personnage très secondaire, on a l'impression d'une silhouette anonyme. Quelques traits suffisent pour que l'on visualise les protagonistes. du grand art et même une leçon d'écriture.
Édouard, ciré d'un service officiel de police qu'on imagine proche de la D.S.T a été engagé par son ami Étienne pour se charger d'enquêtes délicates impliquant quelques hautes personnalités...
«Une histoire de chien volé » est un petit bijou d'humour. Objectif : retrouver le chien perdu par sa propriétaire, femme d'un influent député. On a affaire en quelques pages au quotidien d'un détective privé engagé malgré lui dans une en quête farfelue. L'art du portrait fait merveille à travers les interrogatoires du héros et l'atmosphère du Paris aisé rendue en quelques phrases. de quoi mettre l'eau à la bouche pour la suite...
le second texte « Un homme trop fidèle » est de la même eau. S' y ajoute un aspect très mélancolique sur les addiction et la fidélité.
Le troisième « La Fille et la Secte » n'est pas seulement une dénonciation trop souvent lue et relue des dérives sectaires mais un petit chef d'oeuvre d'humour. La fin hilarante vous réjouira tout autant que l'enquête curieuse du héros.
« Trafic suspect » est l'un des sommets du recueil. Comment tenir en haleine le lecteur à partir d'un bruit suspect qui affole quelques bons bourgeois d'un ensemble très select. La séquence de l'interrogatoire des résidents de l'immeuble est un moment d'humour vache à la Claude Chabrol qui mérite à elle seule la lecture du livre. On s'y croirait entre décors qui sentent l'encaustique et personnages qui sonnent trop vrai
