>
Critique de Tachan
Il arrive qu'on se suicide sur un malentendu. C'est l'heure du rapport : un "code rouge" pour Karmen. À Palma de Majorque, la jeune femme avec ses cheveux roses et ses taches de rousseur, habillée d'une combinaison noire de squelette pénètre dans l'appartement d'une coloc étudiante. Elle se rend tout droit à la salle de bain où Catalina s'est taillé les veines. Dans l'instant suspendu entre la vie et la mort, l'introspection commence pour la jeune fille et son chagrin d'amour, emportée dans une narration fantastique qui jongle en mises à distances et dimensions parallèles.
Voici le genre de découverte que me permet Net Galley parce que sinon je ne serais jamais allée vers un titre aussi étrange.
Avec des dessins tout droits inspirés des comics et une narration pêchue et psychédélique, Guillem March met les pieds dans le plat pour évoquer un sujet fort et perturbant : le suicide.
J'ai aimé l'étrange voyage graphique même s'il ne m'a pas toujours convaincue à 100%. C'était beau ces métaphores autour de la mort, du suicide, de la douleur, du coeur brisé, etc. Mais le côté fantastique de la représentation de la mort fut souvent trop perturbant dans sa mise en scène pour moi, ça faisait un peu too much. D'ailleurs les planches furent parfois trop surchargées pour moi à ces moments-là et j'ai moins aimé. J'ai préféré celles plus aérée et onirique où l'héroïne se lançait dans une espèce de voyage intérieur.
Après un début un peu longuet où ça tardait à démarrer, c'est vraiment devenu prenant à partir du milieu, surtout grâce à un sujet puissant.
La tristesse de cette fille qui croit avoir perdu son amour d'enfance à qui elle a tout donné est poignante. le cheminement qu'elle entreprend pour comprendre comment elle en est arrivée là et ce qu'il en est vraiment est touchant. Les rencontres qu'elle fait également, que ce soit la vieille dame d'à côté, ses parents, ou cet homme qui va enfin demander celle qu'il aime en mariage. J'ai beaucoup aimé la mise en scène autour de ces rencontres.
Tout cela amène à un final est très beau, plein d'une douce amertume mais plein d'espoir aussi avec des couleurs bien plus lumineuses qu'avant.
Une belle lecture.
Voici le genre de découverte que me permet Net Galley parce que sinon je ne serais jamais allée vers un titre aussi étrange.
Avec des dessins tout droits inspirés des comics et une narration pêchue et psychédélique, Guillem March met les pieds dans le plat pour évoquer un sujet fort et perturbant : le suicide.
J'ai aimé l'étrange voyage graphique même s'il ne m'a pas toujours convaincue à 100%. C'était beau ces métaphores autour de la mort, du suicide, de la douleur, du coeur brisé, etc. Mais le côté fantastique de la représentation de la mort fut souvent trop perturbant dans sa mise en scène pour moi, ça faisait un peu too much. D'ailleurs les planches furent parfois trop surchargées pour moi à ces moments-là et j'ai moins aimé. J'ai préféré celles plus aérée et onirique où l'héroïne se lançait dans une espèce de voyage intérieur.
Après un début un peu longuet où ça tardait à démarrer, c'est vraiment devenu prenant à partir du milieu, surtout grâce à un sujet puissant.
La tristesse de cette fille qui croit avoir perdu son amour d'enfance à qui elle a tout donné est poignante. le cheminement qu'elle entreprend pour comprendre comment elle en est arrivée là et ce qu'il en est vraiment est touchant. Les rencontres qu'elle fait également, que ce soit la vieille dame d'à côté, ses parents, ou cet homme qui va enfin demander celle qu'il aime en mariage. J'ai beaucoup aimé la mise en scène autour de ces rencontres.
Tout cela amène à un final est très beau, plein d'une douce amertume mais plein d'espoir aussi avec des couleurs bien plus lumineuses qu'avant.
Une belle lecture.
