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Critique de Villebard


On connaissait les styles verbeux, vasouillard, ampoulé, nombrilistique, diptéro-sodomitique, durassique, l'auteur apporte sa brique avec le stylé “mélasse”. On a tous fait ce rêve où l'on n'arrive pas à avancer, les jambes prises dans une sorte de glu qui ralentit les mouvements au point de ne plus pouvoir bouger. C'est ce sentiment que l'on éprouve à la lecture de la prose. Passées cents pages où il ne se passe rien et englué dans des réflexions de niveau brevet de premier cycle, le lecteur voit écrit en majuscules NKVD, POUM… Tient se réjouit-il, ce qui est évoqué en quatrième de couverture arrive enfin. Que nenni ! On se voit offrir un abrégé de la guerre d'Espagne avec les crapuleries et assassinats commis par le NKVD contre les opposants aux communistes, Andrés Nin… Tout cela figure dans n'importe quel livre d'histoire traitant du sujet. Et au milieu de tout ça, la mélasse psycho reprend ses droits. Lecteur diabétique, évitez ce sirop aussi dense qu'indigeste. (Nb : le nom du dirigeant du NKVD est orthographié Ezhov, le traducteur a raté ses cours d'histoire et n'a ouvert aucun livre sur le sujet !).
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