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Critique de 5Arabella


En partie autobiographique, ce roman raconte l'étrange amitié qui prend naissance dans un collège de Penza, entre le narrateur Michka , et Léo un nouvel élève arrivant de Nijni-Novgorod, issu de la grande bourgeoisie, personnage cynique et égocentrique. Une amitié qui prend des allures presque masochistes de la part de Michka qui se laisse utiliser et mépriser pas Léo, jusqu'à épouser une femme qu'il déteste, qui va s'empresser de devenir la maîtresse de Léo. Relations étranges, empreints d'ambiguïté, comme l'est tout le roman.

Le livre est bien dans la veine des Imaginistes : il s'agit d'utiliser au maximum des images pour « provoquer chez le lecteur un maximum de tension interne ». Nous allons donc de l'image à une autre image, sans forcément une cohérence d'une intrigue ou d'une histoire racontée de A jusqu'à Z. Au lecteur de remplir les vides. le livre a incontestablement des aspects surréalistes, et une recherche de l'extrême est aussi présente.

C'est un étrange objet, peut être pas complètement convaincant, mais passionnant si on s'intéresse à ce moment de l'histoire de littérature russe, dans lequel il y avait un bouillonnement d'artistes, d'écoles esthétiques, de recherches de tout genre, qui ont finit très vite écrasés par la terreur.
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