AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Vermeer


Le marivaudage est symbole de dialogue léger mais de haut niveau, de badinage auquel s'ajoute une bonne dose de cynisme. Cette pièce n'échappe pas à la règle. Une jeune femme, "la demoiselle de Paris" se déguise en chevalier pour connaître les véritables intentions de son promis Lélio. Elle découvre qu'il n'est qu'un fourbe, cynique et calculateur. Il voudrait épouser cette "demoiselle de Paris" car elle est riche mais est lié à la comtesse, riche également mais bien moins. Le problème c'est qu'il a contracté auprès d'elle un engagement financier. S'il rompt, il devra lui payer un dédit. Il demande donc au chevalier de la séduire sans se douter de l'identité de ce chevalier qui n'est autre que la demoiselle fortunée qu'il veut épouser. Ainsi la comtesse portera la responsabilité de la rupture.
La comtesse, femme frivole et légère (les femmes le seraient-elles toutes?) succombe rapidement...
Le déguisement, le masque permettent paradoxalement d'accéder à la vérité et Lélio qui se croyait si stratège découvre à ses dépens qu'une femme (le chevalier, alias la "demoiselle de Paris") peut l'être encore davantage.
A cela, s'ajoutent des personnages de valets rustres ou au contraire tout aussi retors et calculateurs de leurs maîtres (Trivelin)
Commenter  J’apprécie          42



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}