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Critique de maripole
« Artjacking » de Maureen Marozeau fait suite à une série Arte de 10 fois 4 minutes sur les mystères de la création artistique d'aujourd'hui. L'autrice a choisi d'aborder son sujet sous la forme de 4 thématiques (Social et Politique, Image et Réalité, Nudité et Emancipation, pour finir avec Nature et Culture), qui seront chacune illustrées par 4 exemples précis, puis, mis en lumière par 4 artistes différents.
« Artjacking » ou quand l'art contemporain revisite les chefs d'oeuvre de la Préhistoire au début du 20ème siècle, pastichés par des artistes contemporains, en véhiculant des concepts, des idées, des revendications pour un public de non spécialistes ici, est un livre instructif.
Je me suis tout particulièrement attachée à l'exemple d'Hokusai (Nature et Culture). (L'artiste, déjà à son époque avait été exclu de son école pour son style marginal et son impétuosité. Il était la cible à abattre de ses détracteurs, car bien en avance sur son temps). L' illustration retenue par M. Marozeau est « la grande vague de Kanagawa », qui fait partie des 36 vues du Mont Fuji, cher au coeur des Japonais, réalisées par Hokusai, qui voulait rendre hommage à l'éphémère, ainsi qu'à la puissance de la nature. L'oeuvre du peintre japonais aura, par la suite, influencé notamment Gauguin, Van Gogh , Monet et Sisley….
Cependant, ce n'est pas l'aspect éphémère que JM Othoniel aura retenu dans son opus « The Big Wave », constitué de 10 000 briques en verre noir, traduisant en ce faisant son inquiétude face au changement climatique. le bleu de l'océan a viré au noir. Troublant !
C. Jordan, autre artiste, et activiste, s'est aussi inspiré d'Hokusai pour illustrer son questionnement sur le consumérisme de masse. Son oeuvre Gyre est composée de 2.4 millions de micro particules de plastique repêchées dans le Pacifique.
« La Vague de Kanagawa » continue de servir de source d'inspiration aux habitants de cette planète que nous sommes. le passé sert à parler du présent. Toute oeuvre doit-elle se faire l'écho d'une cause, être utilisée. Ne peut-on pas uniquement l'apprécier dans le contexte de son époque ? L'imagination nous ferait-elle défaut ?
Cet ouvrage, richement illustré, se parcourt facilement. Par contre, la couverture m'a particulièrement déplu. Je vous laisse juge.
Merci aux Editions de la Martinière et à Babelio.
« Artjacking » ou quand l'art contemporain revisite les chefs d'oeuvre de la Préhistoire au début du 20ème siècle, pastichés par des artistes contemporains, en véhiculant des concepts, des idées, des revendications pour un public de non spécialistes ici, est un livre instructif.
Je me suis tout particulièrement attachée à l'exemple d'Hokusai (Nature et Culture). (L'artiste, déjà à son époque avait été exclu de son école pour son style marginal et son impétuosité. Il était la cible à abattre de ses détracteurs, car bien en avance sur son temps). L' illustration retenue par M. Marozeau est « la grande vague de Kanagawa », qui fait partie des 36 vues du Mont Fuji, cher au coeur des Japonais, réalisées par Hokusai, qui voulait rendre hommage à l'éphémère, ainsi qu'à la puissance de la nature. L'oeuvre du peintre japonais aura, par la suite, influencé notamment Gauguin, Van Gogh , Monet et Sisley….
Cependant, ce n'est pas l'aspect éphémère que JM Othoniel aura retenu dans son opus « The Big Wave », constitué de 10 000 briques en verre noir, traduisant en ce faisant son inquiétude face au changement climatique. le bleu de l'océan a viré au noir. Troublant !
C. Jordan, autre artiste, et activiste, s'est aussi inspiré d'Hokusai pour illustrer son questionnement sur le consumérisme de masse. Son oeuvre Gyre est composée de 2.4 millions de micro particules de plastique repêchées dans le Pacifique.
« La Vague de Kanagawa » continue de servir de source d'inspiration aux habitants de cette planète que nous sommes. le passé sert à parler du présent. Toute oeuvre doit-elle se faire l'écho d'une cause, être utilisée. Ne peut-on pas uniquement l'apprécier dans le contexte de son époque ? L'imagination nous ferait-elle défaut ?
Cet ouvrage, richement illustré, se parcourt facilement. Par contre, la couverture m'a particulièrement déplu. Je vous laisse juge.
Merci aux Editions de la Martinière et à Babelio.
