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Critique de Bookryne


Si je devais résumer ce roman en un mot, je dirais «puissance». Sous toutes ses formes. La puissance des mots, des poings, des souvenirs et de l'amour. Ce roman, c'est une bataille. Une guerre intérieure qui fait des étincelles à l'extérieur. Et de chacune de ces étincelles naît un feu brûlant qui laisse des traces indélébiles sur tous ceux qui s'en approchent. Wolf et Babe sont de ces feux-là. Et ils ne peuvent s'empêcher de se brûler eux-mêmes, en emportant tout ceux autour d'eux, parce que personne ne leur a jamais dit que le feu pouvait aussi tenir chaud. Playtime, c'est un jeu grandeur nature dans lequel la vie n'a pas fait de cadeau. A chaque chapitre, on assiste à un nouveau lancer de dés du destin. Qui sait ce qui va arriver à nos héros en tournant la page ? Nul n'a la réponse et c'est bien pour ça qu'on continue à lire. Parce qu'à cause de ce feu qui brûle dans la tête de Wolf et qui ressort dans tous ses mots, les étincelles se retrouvent dans nos yeux à la lecture et notre coeur brûle de connaître la suite du récit. Surtout, c'est un attachement puissant qui nous lie au narrateur. Parce qu'au-delà de le comprendre peut-être, d'être tout à fait d'accord avec lui, on ne peut s'empêcher de se dire que, oui, ces mots ont une vérité qu'on a envie d'écouter.
Le roman commence très fort, déjà, avec la lettre d'un passé à un présent qui a la sensation de ne pas avoir de futur. Ce futur, l'autrice nous le décrit pas à pas, page à page, elle le dessine sous nos yeux avec une force poignante, en allumant un espoir subtil qui grandit en incendie.
Alors, si vous avez un peu froid cet hiver, vous savez vers quel livre vous tourner. Une dernière mise en garde : ne vous brûlez pas trop fort. On ne sait jamais ce qui peut arriver quand on referme un roman.
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