Pour un coup d'essai, mon Dieu !, quel coup de maître !
La onzième heure, c'est la réinterprétation violente et douce à la fois - comme seuls peuvent l 'être les embrasements de l'âme humaine dès lors qu'elle s'interroge sur l'au-delà- , la réinterprétation d'une célèbre parabole du Nouveau Testament.
On est touché par la délicatesse de l'écriture, par ces soudaines fulgurances dans les descriptions. L'auteur nous berce d'évocations poétiques, nous endort par la petite chanson douce de son style pour mieux nous secouer lorsque surgira la violence, là où on ne l'attendait pas.
Un roman maîtrisé, à réserver aux amateurs d'un style lyrique et impressionniste à la fois.
Commenter  J’apprécie         22