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Critique de Cyrlight


La Belle de Venise est le premier tome de la trilogie vénitienne (aussi connue sous le titre Castelletto). Tandis que Chiara, la protagoniste, économise pour s'enfuir loin de Venise, le Doge et quelques puissants complotent pour faire enfermer dans un quartier toutes les prostituées, dont elle fait partie, afin de contrôler le « marché de la chair » et d'en retirer un bénéfice substantiel.

Je me passionne pour la Renaissance italienne, mais je n'avais pas encore eu l'occasion de lire un roman historique qui aurait pour cadre principal Venise. Voilà qui est chose faite, même si je n'en garderai pas le meilleur souvenir qui soit.

Pour commencer, je ne suis pas sûre qu'il soit facile de s'y retrouver dans cette oeuvre pour quelqu'un qui ne serait pas familier de cette période, ou de Venise de manière plus générale. Ce n'est pas un point négatif en soi, car le travail de reconstitution de l'auteur ne peut qu'être loué, seulement un petit avertissement aux futurs lecteurs potentiels. (D'ailleurs, merci aux longues heures passées à jouer à Assassin's Creed qui m'ont aidée à visualiser les lieux et à m'imprégner de l'ambiance !)

Ce qui m'a essentiellement déplu, dans ce livre, c'est tout d'abord la romance. Il suffit qu'un mouchoir s'envole pour permettre aux deux protagonistes de tomber amoureux, ils n'échangent que quelques regards et n'ont qu'une seule conversation avant de se jeter dans les bras (et le lit) l'un de l'autre. Je ne suis pas fan de ce genre de coup de foudre qui n'invite à s'attacher ni aux personnages ni à leur relation.

De même, j'ai été surprise que, pour une « fresque épique », comme annoncé sur la quatrième de couverture, le récit se déroule sur un laps de temps aussi court. Je sais bien qu'il y a d'autres tomes, mais je m'attendais tout de même à suivre un pan de l'Histoire de Venise, or le plus gros de l'intrigue s'étend sur quelques jours à peine.

La résolution est quant à elle beaucoup trop simple, les personnages trouvent un compromis en un battement de cils, alors que celui qui est présenté comme l'antagoniste ne semblait pas spécialement être prêt à en chercher un à la base. Pietro ne sert quant à lui qu'à ouvrir les portes du palais à Chiara, puisqu'il est ensuite inexistant, au point qu'on ne sait même pas comment il réagit à la perte de sa concubine, ni comment son départ lui a été justifié.

Je ne lirai pas la suite de cette saga. Ce premier tome, malgré son indéniable qualité historique, ne m'a pas donné envie de poursuivre l'aventure avec Chiara et son entourage, pour qui je n'ai pas réussi à me prendre d'affection. Dommage.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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