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Critique de gill
Six heures...le jour se lève sur la Daltonie...
Une sonnerie de clairon retentit dans la vallée, envoyée à tous les azimuts.
Une nouvelle matinée s'annonce pour le soldat Tony Laflamme.
Il va devoir, après avoir fait le café pour le bataillon - c'est à dire pour lui et pour le général Klatboum -, nettoyer la cuisine et le mess, balayer la cour et les dépendances, se laver les mains puis passer derrière les fourneaux pour y confectionner un ragoût de pommes de terre...
Au même instant, le prince Gustave prend son café au lait au lit.
Rêveusement, il tourne sa cuillère dans sa tasse.
C'est que la situation en Daltonie ne s'améliore guère, les touristes s'obstinent à bouder la principauté.
Les caves de la banque d'état restent désespérément vides...vides d'or et de devises.
Le prince Gustave, soudain, a idée d'un projet que seul l'armée peut mener à bien !
Trop longtemps la Daltonie s'est privée d'un important débouché avec son riche et puissant voisin du nord.
C'est pourquoi il est vital de remettre en état la ligne de chemin de fer qui reliait autrefois les deux pays.
Le général Klatboum se voit confier la tâche de rétablir, en trois mois, le pont de chemin de fer qui traversait la rivière Seltz et qui fut détruit pendant la dernière guerre !
Tony a bien senti qu'il allait faire les frais de l'opération.
Comptez sur lui et buvez de l'eau de Seltz !
Il compte bien tirer au flanc au maximum.
Ce n'est pas demain la veille qu'un train franchira la Seltz !
Mais une séance de cinéma va tout changer.
Il n'y a qu'une salle en Daltonie. Ce soir-là, on y joue "Le pont de la rivière Kwaï" !
La séance débute par les actualités, avec en France, l'inauguration d'un pont par une haute personnalité... puis l'inévitable documentaire, en l'occurrence, la construction d'un pont.
Enfin, c'est le film !
Il n'est guère indiqué pour se changer les idées mais c'est fortement impressionné que Tony Laflamme regagne la caserne et le lendemain matin, il a décidé de prendre ses responsabilités et d'exposer un nouveau projet pour la construction du pont qui doit enjamber la rivière Seltz...
Jaloux, le général Klatboum décide de saboter l'ouvrage !
Plus grave encore, le pont représentant pour le Lichtenburg, un danger qui menace son économie, le prince Rodolphe, le monarque de cette principauté voisine de la Daltonie, a donné l'ordre de le détruire...
Cette deuxième grande aventure de Tony Laflamme, est toute de fantaisie et d'ironie.
Martial, qui signe textes et dessins, réalise, avec le style et le talent qui le caractérisent, une réussite du genre.
Paru initialement, en 1963, dans "Pilote", cet épisode, au ton humoristique et gentiment anti-militariste, est un régal.
Et c'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve, une fois de plus, le soldat Laflamme qui, les comptes faits, doit encore soixante-seize jours d'arrêt au général Klatboum...
Une sonnerie de clairon retentit dans la vallée, envoyée à tous les azimuts.
Une nouvelle matinée s'annonce pour le soldat Tony Laflamme.
Il va devoir, après avoir fait le café pour le bataillon - c'est à dire pour lui et pour le général Klatboum -, nettoyer la cuisine et le mess, balayer la cour et les dépendances, se laver les mains puis passer derrière les fourneaux pour y confectionner un ragoût de pommes de terre...
Au même instant, le prince Gustave prend son café au lait au lit.
Rêveusement, il tourne sa cuillère dans sa tasse.
C'est que la situation en Daltonie ne s'améliore guère, les touristes s'obstinent à bouder la principauté.
Les caves de la banque d'état restent désespérément vides...vides d'or et de devises.
Le prince Gustave, soudain, a idée d'un projet que seul l'armée peut mener à bien !
Trop longtemps la Daltonie s'est privée d'un important débouché avec son riche et puissant voisin du nord.
C'est pourquoi il est vital de remettre en état la ligne de chemin de fer qui reliait autrefois les deux pays.
Le général Klatboum se voit confier la tâche de rétablir, en trois mois, le pont de chemin de fer qui traversait la rivière Seltz et qui fut détruit pendant la dernière guerre !
Tony a bien senti qu'il allait faire les frais de l'opération.
Comptez sur lui et buvez de l'eau de Seltz !
Il compte bien tirer au flanc au maximum.
Ce n'est pas demain la veille qu'un train franchira la Seltz !
Mais une séance de cinéma va tout changer.
Il n'y a qu'une salle en Daltonie. Ce soir-là, on y joue "Le pont de la rivière Kwaï" !
La séance débute par les actualités, avec en France, l'inauguration d'un pont par une haute personnalité... puis l'inévitable documentaire, en l'occurrence, la construction d'un pont.
Enfin, c'est le film !
Il n'est guère indiqué pour se changer les idées mais c'est fortement impressionné que Tony Laflamme regagne la caserne et le lendemain matin, il a décidé de prendre ses responsabilités et d'exposer un nouveau projet pour la construction du pont qui doit enjamber la rivière Seltz...
Jaloux, le général Klatboum décide de saboter l'ouvrage !
Plus grave encore, le pont représentant pour le Lichtenburg, un danger qui menace son économie, le prince Rodolphe, le monarque de cette principauté voisine de la Daltonie, a donné l'ordre de le détruire...
Cette deuxième grande aventure de Tony Laflamme, est toute de fantaisie et d'ironie.
Martial, qui signe textes et dessins, réalise, avec le style et le talent qui le caractérisent, une réussite du genre.
Paru initialement, en 1963, dans "Pilote", cet épisode, au ton humoristique et gentiment anti-militariste, est un régal.
Et c'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve, une fois de plus, le soldat Laflamme qui, les comptes faits, doit encore soixante-seize jours d'arrêt au général Klatboum...
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