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Critique de Pantasiya


Le roman « L'agonie de la lumière » est, comme son titre l'indique clairement, une ode à la déchéance. Agonie d'une planète errante, principalement, qui n'aura servi de support actif à la vie végétale, animale et humaine que durant une dizaine d'années avant de s'éloigner inexorablement des sources de chaleur solaire indispensables au maintien de ces vies (dans ce monde, ces sources sont imaginées comme étant la constellation de la Roue de Feu, formé de six soleils cheminant autour d'un autre, titanesque).


On serait d'abord tenté de croire que cette planète, « Worlorn », sert de cadre de fond à l'histoire, de contexte. Or, s'il est vrai que l'auteur, dans son récit, expose le lecteur à la réalité de quelques humains regroupés sur cette planète au seuil de l'extinction, c'est bel et bien la planète elle-même, dans son agonie, qui reste le « personnage » principal. Ainsi prend sens le prologue qui relate la découverte, l'oubli et la redécouverte de cette planète à travers des siècles d'observateurs de l'hyperespace.


Mais plus encore, c'est à travers le récit de l'humain Dirk t'Larien, attiré par des circonstances plutôt louches sur ce monde, que l'auteur en profite pour traiter abondamment de la planète, au seuil de la mort. État morbide qui se reflète inexorablement dans la philosophie, le mode de vie, les pensées et les actions de ses derniers occupants. C'est donc ce que Dirk t'Larien y rencontrera : des êtres complexes, tourmentés, perclus d'illusions, d'espoirs et de croyances divergentes, mais tous très à propos avec la planète sur laquelle ils se trouvent. Et Dirk ne ressortira pas du lot… Espérant y voir renaître un amour perdu depuis sept ans, il s'enlise bien malgré lui dans le code complexe d'un groupe de Kavalars, une race d'humains belliqueux au code d'honneur rigide et dont la présence, sur Worlorn, prend beaucoup de sens. S'ensuit une débandade d'événements, une course effrénée contre l'ombre de la mort omniprésente dans ce monde. Dans ce contexte, le lecteur ne devra pas s'étonner de la finale de l'histoire, qui n'est, après tout, pas celle des humains, mais de « l'agonie de la lumière »…
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