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Critique de de


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02 novembre 2011
Les auteur-e-s de ce petit ouvrage analysent les enjeux autour du débat sur la dépendance. Elles et ils se positionnent pour une reconnaissance du « droit universel de toute personne à voir sa perte d'autonomie prise en charge à 100% par la solidarité nationale dans le cadre de la Sécurité sociale, ce qui exclut le recours aux assurances privées et à la logique individuelle. »


Au delà de l'appréciation toujours délicate des éventuels besoins à horizon dix ou vingt ans, le coût des couvertures des besoins, exprimé en pourcentage du produit Intérieur Brut (PIB) ne serait que très faible, de l'ordre de 2,5 à 2,8 % du PIB contre 1,5 à 1,8% aujourd'hui.

A très juste titre, les auteur-e-s mettent aussi l'accent sur « L'estimation de l'aide informelle fournie par toutes ces personnes s'avère être supérieure à l'ensemble des dépenses publiques consacrées à l'aide formelle. » et soulignent que ce travail est souvent invisibilisé, comme les femmes qui en assurent la très grande part.

Au contraire, elles et ils opposent « la prise en charge des personnes dépendantes n'est pas une affaire privée, dans aucun sens du terme, c'est-à-dire qu'elle ne doit reposer ni sur la sphère privée, ni sur le recours à l'assurance privée » ou « affirmer politiquement un principe de base : le refus de se défausser sur les proches – plus concrètement sur un travail invisible majoritairement assumé par des femmes. »

Dans leur argumentation, les auteur-e-s nous rappellent aussi que « Les cotisations sociales sont une composante du salaire brut, et ne sont pas des impôts. »

Contre les politiques néolibérales et gouvernementales, il s'agit donc à la fois d'apporter des réponses solidaires entre générations et égalitaires entre les femmes et les hommes.
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