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Critique de aalietseslectures


«  Il a dû penser qu'en te frappant et en ayant d'autres femmes, cela ferait de lui un homme fort - mais ce comportement n'a fait que révéler sa faiblesse. »
J'ai eu le plaisir de lire ce roman en lecture commune avec le groupe Wingardium Libriosa. Une très belle lecture, inspirée de faits réels, pour ce premier roman policier qui se déroule en Inde au début du XXe siècle.
Nous sommes en 1921, à Bombay, Perveen Mistry est la première femme avocate en Inde. Elle travaille dans le cabinet d'avocat de son père. Elle n'a pas le droit de plaider à la cour, étant une femme. Mais un jour, elle va tomber sur un dossier complexe : Omar Farid, un riche marchand, décédé, laisse derrière lui trois veuves avec un testament assez louche, sachant que l'une d'entre elle est analphabète. La religion de ces trois veuves, habitant dans le quartier de Malabar Hill, leur interdit d'avoir recours à un contact masculin. Pour Perveen, c'est le moment d'entrer en scène. Après avoir passé une journée au près d'elles, Faisal Mukri, un ancien employé de la résidence, est retrouvé mort.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est de me retrouver en plein coeur de l'Inde, de découvrir les différentes coutumes, mais aussi de voir comment les femmes sont acceptées dans un monde d'homme. J'ai plusieurs fois été choquée par le sort qu'on pouvait leur réserver. 
Je trouve qu'on s'attache beaucoup au personnage de Perveen, c'est une femme qui nous ressemble, les aléas de la vie montre qu'elle a envie de se battre pour le droit de la femme, pour elle, la femme est aussi importante que l'homme. Et pour elle c'est un réel combat.
Le deuxième tome vient tout juste de paraître ! J'ai très envie de me replonger à nouveau dans la suite des aventures de Perveen Mistry.
« Et il me semble que les secrets finissent toujours pas être révélés. »
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