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Critique de gerardmuller


Rebecca /Jean-Yves Masson
À la fin d'une nuit glauque dans un cabaret de la dernière chance, Julian rencontre Rebecca. Il a vingt ans, une gueule d'ange et traine sa jeune vie. En fait, c'est Rebecca qui lui tombe dessus telle une femme cougar. La cinquantaine, elle est belle, sensuelle et riche. Déesse sombre qui a longtemps tarentulé dans les bars, elle lui propose un marché car elle a pu constater au lit qu'il était un véritable étalon: elle sera la maman et lui la putain. 60% des gains pour lui, 40% pour Rebecca. Elle va le louer à des dames de la haute société prêtes à payer le prix fort pour assouvir leurs fantasmes alvins.
Peu à peu, Julian découvre la vraie nature de son nouveau métier, la prédation courtoise, et va devenir un votataire assidu du sexe au cours de priapées débridées et d'épectases merveilleuses.
le récit détaillé des ébats sexuels en tous genres de Julian avec ses rencontres est souvent d'un érotisme obscène frôlant la vulgarité et même la pornographie. Julian va rencontrer tous les genres de femmes : « des joueuses adipeuses, des impulsives goulues, des antiques enragées aux jambes démesurées, des chouannes chiennes wagnériennes, des dodues ondulantes pétulantes et spontanées, des nostalgiques frémissantes, des moqueuses croqueuses rieuses, des émues stellaires, des veuves joyeuses pulpeuses. »
Ce qui m'a gêné dans ce roman, c'est la disparité qui existe entre les différentes parties du récit : les cent premières pages étaient prometteuses puis s'est installé une sorte de répétitivité conduisant à l'ennui et un manque de finesse dans le propos. Par contre avec les derniers chapitres, on retrouve une certaine dynamique avec une conclusion bien amenée. Même remarque pour le style qui varie considérablement, sans doute volontairement, avec des passages franchement bizarres et même pénibles comme ceux où un personnage s'exprime longuement en verlan.
En bref, un ouvrage mi-figue mi-raisin.
Extrait :
« Les riches salauds sont rarement de grands amoureux, ils désirent mais n'aiment pas, ils n'aiment qu'eux et le pouvoir. »

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