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Critique de carfax


L'auteure de ce manga n'est autre que Matsuura Daruma, auteure de Kasane la Voleuse de Visage, l'un de mes coups de coeur de lecture 2020. D'ailleurs, les couvertures des deux séries ont la même vibe : un côté doux et aquarelle en total contraste avec l'histoire violente.

Le début nous plonge dans un Japon médiéval rempli de samouraïs. On s'attache rapidement à Konosuke, un samouraï solitaire rejeté à cause de ce qui semble être une malédiction. Alors qu'il tente de se suicider, il est mystérieusement sauvé par une jeune femme. C'est ainsi qu'on bascule dans le fantastique aux accents de conte. L'homme ne sait plus trop ce qui s'est passé et ne comprend pas bien. Et les lecteurs habitués aux histoires japonaises pourront supposer que la belle jeune femme énigmatique est un yokai, peut-être même une kitsune. Rien n'est affirmé dans le premier tome, mais la rencontre du couple avec les antagonistes tout aussi fantasmagoriques (un homme qui manipule l'eau à sa guise ou une fille qui commande aux insectes, par exemple) nous conduit dans cette voie. À voir dans les prochains volumes.

Le manga parle de la différence : Konosuke est rejeté par la société à cause de son aptitude à repousser le métal. Il est moqué et ne trouve pas de travail. Chez les samouraïs, l'honneur est plus important que tout. Il ne supporte donc pas sa position et pense au suicide. D'autant plus que sa situation lui pèse : il se sent coupable de ne pas avoir pu sauver sa mère lors d'une agression. Aussi, il rejette l'amour et ne comprend pas l'attachement que Tsuki lui porte.
Lien : https://asia4ever2.wordpress..
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