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Critique de Fifrildi


Dans l'introduction, Jeff Jensen compare Lone Ranger à Batman. Il est vrai qu'ils ont quelques points communs : ils sont masqués et ils ont une cave (le QG de Lone Ranger est une mine d'argent où il fabrique ses balles). La seule différence, selon lui, c'est qu'avec Lone Ranger, Brett Matthews peut raconter une histoire plus profonde et peut-être plus pleine d'espoir sur l'héroïsme alimenté par la vengeance que pour celle de Batman qui est enfermée dans un carcan (« corporated-preserved legend », je ne sais pas comment traduire ?).

Le commissaire Gordon allume un projecteur, le shériff Loring lui allume un feu pour attirer notre justicier avec de la fumée.

Tanto lui n'a rien d'un Robin ^_^ et il ne ressemble pas du tout au Tanto du film.

Il n'y aura pas d'histoire sans un vilain méchant, ici c'est Butch Cavendish qui tient ce rôle. Lui et Lone Ranger se cherchent. Lone Ranger pour venger ses proches et Butch Cavendish pour terminer le « travail ».

Dans les épisodes 12 à 15, Lone Ranger et Tanto recherchent un tueur en série de femmes. On ne sait toujours rien du passé de Tanto. Par contre, dans l'épisode 16 nous entrons dans l'esprit de Butch Cavendish, « the most brutal and complex villain ». Mais rien de très original… et nous en avons vu des pires que lui.

Le tome 4 (épisodes 17-25) m'attend , hi-yo ! le site bedetheque.com ne renseigne que les 15 premiers épisodes. Je n'ai pas trouvé de tome 5, mais le premier tome d'une autre série The Lone Ranger & Tonto. Brett Matthews reste au scénario mais les dessinateurs changent.


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