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Critique de Albina


On imagine que… on voudrait que… Et ce que l'on tient pour vrai n'est bien souvent que le repaire de l'illusion…

Maupassant dénoue et détisse sans relâche les fils et la grande toile du réel à travers ce recueil de courtes nouvelles posthumes, avec un rare sens de l'observation qui dénote une certaine empathie pour la victime trompée ou trahie sans faire l'impasse sur sa propre cruauté (« un farceur ») et sans lésiner sur les remarques caustiques à propos des femmes ; remarques qui ne font que dévoiler et relayer un fond de misogynie librement assumé à l'époque (« lettre trouvée sur un noyé » et « mes vingt-cinq jours »).
Un style clair, fluide et précis. Toujours un plaisir de lecture.
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