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Critique de migdal


J'aime lire et relire des biographies et notamment celles produites par Stefan Zweig et André Maurois et je me suis plongé avec délectation dans sa vie de Disraëli qui évoque l'époque victorienne et les deux facettes de Benjamin alias « Dizzi » romancier ami d'Edward Bulwer-Lytton, admirateur de Shelley et Byron, et homme politique, chef des tories et premier ministre de Victoria.
Quel homme talentueux, manipulateur, empirique, doté d'une vision sociale peu commune à son époque, qui sut conserver son royaume éloigné des conflits européens et ainsi consolider l'Empire britannique.
Quel homme cultivé, doté d'une ambition peu commune, qui triompha des handicaps de sa naissance (immigré juif peu fortuné) et devint l'une des personnalités les plus respectées de son époque.

La plume d'André Maurois et sa vaste érudition, appuyées sur les recherches discrètes de son épouse, nous offrent ici la description de la vie culturelle et politique du Royaume Uni au XIX siècle et dessinent la personnalité de son premier ministre, homme aussi attachant que pragmatique.
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