AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fnitter


Le background : l'histoire se passe dans l'amas, coin de la galaxie peuplé de 20 races intelligentes. Après une première diaspora, de nombreux mondes encore indépendants sont peu à peu menacés et annexés militairement par la suprématie, société possédant un système politique de type "1984 technologique".

L'histoire : le capitaine Alcaino est le commandant d'une des dernières grandes (4.5 km de long) nefs de combat. Mercenaire qui accepte des contrats militaires contre la suprématie. Après un revers cinglant (l'annihilation par la suprématie de tout un monde orbital en représailles d'un sauvetage effectué par lui-même), il va mettre au point et exécuter une vengeance sans égale : porter la guerre sur le terrain de la suprématie. le livre raconte les préparatifs de cette vengeance entrecoupé de scènes du passé d'Alcaino, ex-suprémate vouant une haine féroce à son ancienne société.

On débute par un prologue sous la forme de 20 pages d'une bataille spatiale titanesque dont on comprend parfaitement les tenants et les aboutissants grâce à la lecture du quatrième de couverture.

Les personnages sont bien développés et consistants, y compris l'IA, personnage à part entière qui régit le vaisseau. La narration est très rythmée, régulièrement ponctuée de scènes d'action et de combat bien décrites.
L'explication de la suprématie, contrôle de la pensée et filtre de perception de la réalité : Une société soudée, calme, sans crime, sans haine mais sans passion, sans contradiction mais sans libre arbitre, sans conflit interne mais pratiquant une politique d'annexion agressive, féroce et sans scrupule, opposée aux mondes libres.
Un univers bien maîtrisé mais qui aurait mérité un développement plus complet (quelques pistes sont insuffisamment exploitées et quelques raccourcis).

Un vocabulaire cyber-technologique, technique et scientifique très crédible.
Un bémol : Un système de mesure de temps et de distance malcommode fondé sur la vitesse de la lumière et la seconde.
Je vous en livre les principales clés :
1 ks (kiloseconde = 1000s) soit environ un quart d'heure (16.7min), 1 hectoseconde (100s = 1min40s)
1 seconde lumière : 300.000 km, 1 millisec (lumière) : 300 km, 1 microsec (lumière) : 300m, 1 nanosec : 30cm.

Bref, un space opera sans grande surprise, mais très rythmé et très divertissant.
Commenter  J’apprécie          662



Ont apprécié cette critique (64)voir plus




{* *}