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Critique de lebelier


Titre original : Hail to the Chief.

Carella, Kling et Meyer-Meyer doivent enquêter après la découverte de six cadavres dans une tranchée creusée par les services du téléphone.
Au cours de leur travail, ils remontent jusqu'à un certain Randall M. Nesbitt, un chef de gang " qui veut rétablir la paix entre les gangs" en tuant les membres récalcitrants. Nesbitt est une espèce d'idéaliste dangereux, il a une "morale" fascisante : tempérance, anti-avortement, châtiment corporel ou meurtre, racisme ordinaire et il fait éliminer tous ceux qui le gênent. Nesbitt est le chef des « Yankees Rebels » et joue au caïd, ne doute pas un instant du bien-fondé de sa politique.
Pendant ce temps, Carella et ses adjoints ont fort à faire, d'autant que d'autres meurtres se produisent à l'intérieur même des « Yankees Rebels » puis chez les «Vengeurs Ecarlates » (gang de Noirs) car ils retiennent prisonniers deux des Yankees qui cherchaient à se cacher après le meurtre d'une jeune fille de leur propre bande. A ces gangs se mêlent « les Têtes de Mort »(Portoricains) dont Andrew Kingsley- un des six cadavres par lequel on remonte le fil de l'histoire - avait fait la connaissance par l'intermédiaire du seul ami qu'il avait dans la ville. Son amie venant témoigner de Californie, fait même du gringue à Carella qui se retient!
Récit à plusieurs voix : celle du narrateur et celle de Nesbitt, chef dérangé et moraliste dont les idées font froid dans le dos. le travail des flics du 87e district (traduit bizarrement par 87e commissariat) rassure, car à cette folie meurtrière, ils opposent la méthode et le respect de la loi sans concession. On pouvait encore croire en la démocratie en 1973.
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