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Critique de JunoR
L'auteur expérimente dans ce tome de parler un peu d'autre chose, d'un autre pan de son univers complet et complexe, c'est à dire la vie dans les forts. Je trouve ça plutôt bien, à vrai dire, et assez riche. C'est un peu déstabilisant de voir les personnages principaux devenir des personnages secondaires, évoluant de leur côté, et un personnage qu'on avait à peine croisé dans le tome précédent devenir le personnage principal. Bonne expérience.
Malgré ça, je n'ai pas vraiment aimé ce tome. Je l'ai trouvé beaucoup moins nuancé, moins réussi du point de vue de l'étude des personnages et finalement fort peu crédible. Dans ce monde - certes de type médiéval et un peu mysogine, forcément - je peux croire qu'un certain genrisme existe. Mais de là à ce qu'une mère mutile expressément la main de sa fille car "une fille, ça fait la boniche et pas la harpiste!", j'ai trouvé ça gros et bête.
Ce personnage principal en devient malheureusement assez lisse et fade. En effet, j'ai trouvé Miss Parfaite fort peu dans son rôle d'adolscente de 15 ans mais plutôt emprunte d'un misérabilisme rebelle, crevant de talent, le tout étant assez pathétique.
Il n'y a que la fin qui m'ait quelque peu capturée, là où on nous fait voir les cuisines du weyr, les coulisses presque du tome précédent. Et cette passion naissante chez l'héroïne adolescente pour le maître harpiste, beaucoup plus âgé qu'elle, est un tabou effleuré que je trouve également assez intéressant.
Malgré ça, je n'ai pas vraiment aimé ce tome. Je l'ai trouvé beaucoup moins nuancé, moins réussi du point de vue de l'étude des personnages et finalement fort peu crédible. Dans ce monde - certes de type médiéval et un peu mysogine, forcément - je peux croire qu'un certain genrisme existe. Mais de là à ce qu'une mère mutile expressément la main de sa fille car "une fille, ça fait la boniche et pas la harpiste!", j'ai trouvé ça gros et bête.
Ce personnage principal en devient malheureusement assez lisse et fade. En effet, j'ai trouvé Miss Parfaite fort peu dans son rôle d'adolscente de 15 ans mais plutôt emprunte d'un misérabilisme rebelle, crevant de talent, le tout étant assez pathétique.
Il n'y a que la fin qui m'ait quelque peu capturée, là où on nous fait voir les cuisines du weyr, les coulisses presque du tome précédent. Et cette passion naissante chez l'héroïne adolescente pour le maître harpiste, beaucoup plus âgé qu'elle, est un tabou effleuré que je trouve également assez intéressant.
