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Critique de bobfutur


Devenue à présent un genre à part entière, la « post-apo » tient là son incontestable chef-d'oeuvre.
Son dépouillement à l'extrême n'empêche d'aucune façon sa terrifiante capacité à faire naitre un grand nombre d'images, d'un sombre néant où l'humain n'est plus que restes répugnants, n'en déplaise aux fans de « S-F militaire » pour qui l'absence de vaisseaux ne permette d'imaginer autre chose, comme ce à quoi pourrait ressembler de la gelée de chair humaine coulant d'une mauvaise dentition…
Je me sens bien obligé de ne rebondir que sur les critiques les plus visibles, n'allant bien-sûr pas parcourir l'impressionnante quantité d'avis sur ce best-seller, contrairement à mes habitudes (qui n'incluent que rarement des livres aussi lus, et cela n'a rien d'une volonté, consciente en tout cas…).

Je risque même d'être forcé de prendre le rôle ô combien ingrat, classique des réseaux sociaux ou des forums à présent moribonds, du correcteur d'orthographe pinailleur (voir « enlucqueur » de mouches, ne voulant Nullement choquer) , se plaignant de la qualité plus que douteuse de cette édition à la simple et fragile couverture blanche (chez Points), pour ajouter quelque chose de légèrement informatif à ce monceau d'opinions incluant sûrement tout le reste…
(Et puis il faut dire que ce livre m'a carrément foutu les jetons, donc autant rester un peu léger avec un propos digne des commentaires sous un article du Monde.fr)
Bref, quasiment une faute de typo à chaque page, cela est assez rare pour être noté… (et dire que les derniers mots du livres, laissés à son traducteur, remercient Nathalie Zberro pour sa « méticuleuse relecture ») à se demander ce qui a déraillé pour cette présente édition…

Sinon… mis à part ce signalement réclamatif, vaguement besogneux, assortie de sa petite pique… reste sans doute le besoin d'aligner des mots… tant cet effrayant livre sub-glacial vient rejoindre la catégorie des oeuvres pessimistes / réalistes (rayez la mention inutile) sur le possible avenir de l'humanité, tel ce film méconnu du misanthrope Michael Haneke — dont j'aime beaucoup détester la production en général, rivalisant avec celle de Lars von Trier, le cynisme et la noirceur érigés comme solution de facilité — « Le temps du loup », voyant Isabelle Huppert errer sur la route après une catastrophe indéterminée, moins ancienne que celle qui nous occupe ici, n'y laissant que cendres et maigre anthropophagie.
Je n'ai d'ailleurs aucune envie d'en voir l'adaptation cinématographique…

Sérieusement, il y a bien trois / quatre images qui vont me poursuivre un bon moment…
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