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Critique de Patsales


Le tome 2 se terminait par un appendice assez maladroit qui préparait le tome 3. Les coutures étaient un peu trop visibles, mais l'effet d'annonce tient ses promesses : "La Maison" est nettement supérieure aux livres précédents.
Si Virginie Despentes était née au XIX° siècle, c'est peut-être le livre qu'elle aurait écrit: Elinor y trucide un violeur avec un raffinement épouvantable et se débarrasse sans vergogne de tout ce qui pourrait entraver sa volonté de puissance. le duel qui l'opposait à sa belle-mère trouve ici son épilogue sans donner de réponse à la question la plus évidente : pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de régler le problème?
C'est qu'Elinor commence à souffrir du mal récurrent qui frappe tous les super-héros : elle gagne sans surprise et cela pourrait devenir un poil lassant. Mais l'intérêt de ce tome est aussi d'introduire un morceau de kryptonite: il est caché dans l'armoire de la chambre d'ami et, surtout, il a trouvé le point faible pour lancer son attaque: la parfaite et fragile Frances, proie toute désignée pour les pires cauchemars.
Dans le tarot de Marseille, la Maison-Dieu est la lame de tous les bouleversements: le tome 4 devra assurer.
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