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Critique de mayim


Le temps a passé mais les relations au sein de la famille Caskey sont toujours aussi complexes. Dans ce volume, ce sont les oppositions entre les femmes qui sont encore au centre : celle entre les soeurs si différentes Miriam et Frances, et celle toujours aussi tendue entre Mary Love et Elinor.
Elinor est bien installée après toutes ces années. Elle s'impose comme la protectrice de la famille, puissante mais mystérieuse et dangereuse. J'ai pu commencer à imaginer ses motivations mais sans aucune certitude.

La maison est le lieu où les membres de la famille peuvent trouver du soutien. Mais elle est aussi le lieu de ses déchirements, des violences et des jalousies. Y trouver sa place est un travail permanent. Les équilibres sont fragiles et mouvants entre les différents membres du clan. La maison centralise leurs crises et peut également leur servir d'abri. Mais est-ce vraiment un refuge ? Car c'est là aussi que le fantastique, qui prend de plus en plus de place dans ce volume, se manifeste vivement. Ami ou ennemi ? Doit-on le craindre ou l'accueillir ? La question reste ouverte pour le moment.

Ce tome est mon préféré à ce jour. J'ai beaucoup aimé l'inscription du récit dans la crise de 1929 qui rend la question de l'argent dans la famille particulièrement intéressant et l'ambiance d'étrangeté très réussie dans ce tome. Il semble marquer un nouveau départ pour la famille Caskey et la ville de Perdido. A voir où tout cela les mènera…
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