Décidément,
Ian McEwan est un grand! un de ces auteurs dont on garde un roman dans sa pile-à-lire, parce qu'on sait ainsi disposer de quelques heures de grand plaisir. À chaque fois, une intrigue riche, un thème sérieux, avec ce je-ne-sais-quoi de décalé, cet humour discret, ces situations qui seraient invraisemblables sans l'art (oserais-je le génie) de l'auteur. Cette fois-ci, il s'agit d'un prix Nobel de physique, de son épouse (volage), du plombier (oui, oui), du chercheur, et d'un meurtre, mais bien sûr l'intrigue ne prend pas le tour attendu, de panneaux solaires et d'éoliennes, de photosynthèse (mais pas de panique, pas besoin d'un doctorat en physique pour suivre l'affaire). Bien sûr, l'intrigue est menée de main de maître, et l'air de rien ,affleurent de grandes questions, en vrac par exemple cupidité, amour, paternité (intellectuelle ... et biologique). La vie, en bref, en mode brillant, joyeux, réjouissant, caustique...
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