AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Vintage


L'auteur aborde sous l'angle de la comédie, et à travers le portrait d'un scientifique cynique, l'exploitation faite sur le thème de l'écologie.
Michaël Beard à tout du chercheur émérite : nobélisé, son nom est souvent associé à celui d'Einstein...excusez du peu. Il dirige un centre de recherche en énergies renouvelables. Problème : il ne cherche plus depuis longtemps et n'a rien d'un écologiste militant. Son activité professionnelle est d'ailleurs sans cesse parasitée par ses conquêtes amoureuses et les histoires avec les amants de sa femme. Vieillissant, bedonnant, il cultive un égoïsme et un dédain primaires qui ne le rendent jamais attachant, ni même pathétique, mais plutôt hautement ridicule. Et s'il devient l'expert mondial de l'énergie solaire et du développement de la photosynthèse artificielle, c'est par pur opportunisme en volant l'idée à son collaborateur.
Le personnage s'assimile donc davantage à la planète qui se délite qu'à la cause écologiste et à ses remèdes soutenues par les écolos, les vrais.
Et c'est là le coeur de ce roman : mettre en parallèle, par un humour caustique, les enjeux de l'humanité et les petitesses de l'individu profiteur. Cela donne des scènes de comédie très drôles et très visuelles toujours à l'insu du personnage, comme celle du zizi gelé et coincé dans sa fermeture par - 30°.
Les pérégrinations du personnage (du Pôle Nord au Texas) avec à chaque fois leur lot de mésaventures donnent un rythme soutenu au roman et témoigne d'une intrigue bien maitrisée.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}