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Critique de bswoessner
Le journaliste Alexandre Mendel apprend le départ en Syrie de quinze djihadistes de Lunel, village de son grand-père où il a passé une partie de son enfance. Il décide de vérifier ce fait et se met à enquêter sur l'islam radical. Il parcourt alors divers quartiers en France et en Belgique où le salafisme a pris racine, décortiquant les raisons et la manière dont cette propagation islamiste s'impose.
Les faits observés sont regroupés en quinze chapitres dont les thèmes reprennent diverses règles des djihadistes dans leur lutte contre l'Occident (hais l'Occident, imite Raqqa, compte sur ta famille, mens aux mécréants, espère la guerre civile etc). Ce regroupement donne une image assez effrayante de cohérence dans les multiples faits divers connus ou mentionnés par l'auteur sur le sujet. le travail d'enquête est remarquable, très précis et bien documenté.
La grande qualité de ce livre est que l'auteur fait preuve de beaucoup d'humour, malgré le caractère effrayant et déprimant de ses constats. On rit beaucoup et on ne s'ennuie pas une seule seconde en lisant cette enquête passionnante.
Enfin, il faut saluer le courage incroyable de ce jeune journaliste d'avoir, d'une part, osé pénétrer dans certains quartiers où il n'était clairement pas le bienvenu, pour poser les bonnes questions, sans aucun filtre; d'autre part, de ne pas hésiter à donner son avis sur l'islam, avec une franchise déconcertante et très rare dans les médias. S'adressant aux musulmans modérés, il écrit : « Ne pas tolérer l'intolérable ne doit plus être une option, ce doit être une obligation. L'islam est une religion, ce n'est pas une mafia. Ne vous réfugiez plus dans la victimisation. Vous n'êtes pas des victimes. Les victimes sont mortes au Bataclan, à Charlie Hebdo, à Manhattan. Dénoncez les mosquées-caves où l'on prêche la haine. Acceptez les règles du pays qui vous a reçus. Cessez l'omerta.» (p. 44). Il a également le courage de contredire les dires les médias et politiques dominants sur de nombreux points. Par exemple, il déduit clairement de son enquête que les no go zones dont Fox News a parlé après les attentats contre Charlie Hebdo, existent bel et bien (p. 91), qu'internet n'est pas le facteur déterminant d'un départ pour la Syrie (p. 170), que les attaques terroristes font partie de l'islam tel que pratiqué par les djihadistes, se moquant au passage des tentatives de la classe politique d'éviter d'attribuer les récents attentats à cette religion.
Enfin, il suffit de lire la dernière page du livre pour avoir un aperçu de l'état d'esprit de son auteur. «… Merci aux salafistes qui m'ont souvent fait rire, malgré eux. (…) Merci, enfin, à « l'islam de France », la plus grande farce triste et veule.» (p. 382).
Après une telle lecture, on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.
Les faits observés sont regroupés en quinze chapitres dont les thèmes reprennent diverses règles des djihadistes dans leur lutte contre l'Occident (hais l'Occident, imite Raqqa, compte sur ta famille, mens aux mécréants, espère la guerre civile etc). Ce regroupement donne une image assez effrayante de cohérence dans les multiples faits divers connus ou mentionnés par l'auteur sur le sujet. le travail d'enquête est remarquable, très précis et bien documenté.
La grande qualité de ce livre est que l'auteur fait preuve de beaucoup d'humour, malgré le caractère effrayant et déprimant de ses constats. On rit beaucoup et on ne s'ennuie pas une seule seconde en lisant cette enquête passionnante.
Enfin, il faut saluer le courage incroyable de ce jeune journaliste d'avoir, d'une part, osé pénétrer dans certains quartiers où il n'était clairement pas le bienvenu, pour poser les bonnes questions, sans aucun filtre; d'autre part, de ne pas hésiter à donner son avis sur l'islam, avec une franchise déconcertante et très rare dans les médias. S'adressant aux musulmans modérés, il écrit : « Ne pas tolérer l'intolérable ne doit plus être une option, ce doit être une obligation. L'islam est une religion, ce n'est pas une mafia. Ne vous réfugiez plus dans la victimisation. Vous n'êtes pas des victimes. Les victimes sont mortes au Bataclan, à Charlie Hebdo, à Manhattan. Dénoncez les mosquées-caves où l'on prêche la haine. Acceptez les règles du pays qui vous a reçus. Cessez l'omerta.» (p. 44). Il a également le courage de contredire les dires les médias et politiques dominants sur de nombreux points. Par exemple, il déduit clairement de son enquête que les no go zones dont Fox News a parlé après les attentats contre Charlie Hebdo, existent bel et bien (p. 91), qu'internet n'est pas le facteur déterminant d'un départ pour la Syrie (p. 170), que les attaques terroristes font partie de l'islam tel que pratiqué par les djihadistes, se moquant au passage des tentatives de la classe politique d'éviter d'attribuer les récents attentats à cette religion.
Enfin, il suffit de lire la dernière page du livre pour avoir un aperçu de l'état d'esprit de son auteur. «… Merci aux salafistes qui m'ont souvent fait rire, malgré eux. (…) Merci, enfin, à « l'islam de France », la plus grande farce triste et veule.» (p. 382).
Après une telle lecture, on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.
