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Critique de Henri-l-oiseleur


On découvre en lisant "Une Odyssée" qu'il s'agit du troisième volume d'une trilogie autobiographique, ce qui conduit naturellement à vouloir connaître les deux premières parties dans l'ordre. Mais si le troisième volume, récemment paru, est très réussi, combine avec habileté la réflexion, le récit et la référence classique, ces trois éléments sont encore, dans ce premier tome datant de 1999, confus, mal rattachés les uns aux autres, et surtout, la part de réflexion, d'essai sur soi-même, l'emporte largement sur celle du récit. Or l'intérêt d'une autobiographie, c'est la vie particulière de la personne qui a vécu et qui raconte sa vie à sa manière, bien plus que les généralités sur les familles ou sur la formation d'une personnalité homosexuelle aux USA dans les années 70. Des essais plus profonds, plus éclairants, ont été rédigés là-dessus, alors que rien ne remplace la saveur, la couleur, l'inflexion d'une voix personnelle et d'une vie individuelle. Mendelsohn, dans ce volume, en est encore à accorder ses instruments et ébauche confusément ce qui fera la beauté du troisième volume de sa trilogie. Malgré de brillantes idées, l'impression d'ennui a été la plus forte dans ce premier tome, comme si j'étais arrivé tellement en avance au concert que j'aurais assisté à des répétitions tâtonnantes.
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