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Critique de valerie6344a15
Pourquoi ce livre?
J'en ai fait du pouce dans ma vie! Ça a commencé la fois où le laitier du village s'est arrêté sur le bord de la route, me voyant marcher déjà loin de chez moi, pour me demander où je m'en allais comme ça. « Au bout du rang » que je lui répondis. « Eh bien monte, si t'es pas pressée, je finis ma run là-bas. ». Et puis, un jour où je devais aller plus loin, j'ai eu l'audace de lever mon pouce, juste pour voir. Ah, ce que j'en ai vu! À travers le Québec, le Canada, la côte ouest-américaine, le Chili, l'Argentine... Mais c'est fini maintenant. Je n'ai plus l'insouciance si précieuse et si nécessaire à cette pratique. Or, mon coeur s'est gonflé de bonheur un matin en écoutant à la radio une entrevue où deux journalistes parlaient de leur recueil Pouceux : 60 récits de bord de route...
Un premier aspect qui m'a plu :
Vous savez, quand vous rencontrez quelqu'un qui a vécu la même expérience marquante que vous, l'enthousiasme qui vous fait parler pendant des heures de ce même sujet? Les vétérans des accotements connaissent tous l'odeur des cabines des 18 roues, la chaleur de l'asphalte, l'horizon de la mer qui n'en finit pas de nous faire sentir libre. C'est précisément ce que j'ai retrouvé dans cet ouvrage : un sentiment d'appartenance à un cercle d'initiés qui, comme moi, ont su bousculer leur destin afin de vivre des histoires intenses, des plus pénibles au plus merveilleuses.
Un second aspect qui m'a plu :
Il me semble que les Québécois ont un talent rare à faire du pouce. À passer, à l'ouverture d'une portière, de l'immensément vaste au huis clos d'un habitacle. À saisir, en quelques secondes, une personne jamais rencontrée et à savoir s'y rendre agréable. Cet ouvrage est un collectif de plus de soixante auteurs québécois (à quelques exceptions près je crois) allant de monsieur-madame Tout-le-Monde à quelques personnalités connues. Chacun raconte à sa façon ses histoires « de pouce » ayant eu lieu sur les routes du Québec, mais aussi à l'étranger, et à différentes époques. J'ai aimé la diversité des témoignages et les différents styles d'écriture.
Un aspect qui m'a moins plu :
Rien du contenu de cet ouvrage ne m'a déplu. Certaines histoires sont moins fascinantes que d'autres, bien sûr, mais elles sont toutes intéressantes. Une seule chose m'a dérangée, et si peu, et il s'agit de l'organisation des chapitres. Ceux-ci sont au nombre de huit et n'ont pas de titre. Une simple citation, issue de l'une des histoires qui les compose, introduit le prochain chapitre à lire. Je n'ai enfin pas compris sur quoi on s'était basé pour placer une histoire dans un chapitre ou dans un autre, ce qui ne peut que titiller la future bibliothécaire en moi!
J'en ai fait du pouce dans ma vie! Ça a commencé la fois où le laitier du village s'est arrêté sur le bord de la route, me voyant marcher déjà loin de chez moi, pour me demander où je m'en allais comme ça. « Au bout du rang » que je lui répondis. « Eh bien monte, si t'es pas pressée, je finis ma run là-bas. ». Et puis, un jour où je devais aller plus loin, j'ai eu l'audace de lever mon pouce, juste pour voir. Ah, ce que j'en ai vu! À travers le Québec, le Canada, la côte ouest-américaine, le Chili, l'Argentine... Mais c'est fini maintenant. Je n'ai plus l'insouciance si précieuse et si nécessaire à cette pratique. Or, mon coeur s'est gonflé de bonheur un matin en écoutant à la radio une entrevue où deux journalistes parlaient de leur recueil Pouceux : 60 récits de bord de route...
Un premier aspect qui m'a plu :
Vous savez, quand vous rencontrez quelqu'un qui a vécu la même expérience marquante que vous, l'enthousiasme qui vous fait parler pendant des heures de ce même sujet? Les vétérans des accotements connaissent tous l'odeur des cabines des 18 roues, la chaleur de l'asphalte, l'horizon de la mer qui n'en finit pas de nous faire sentir libre. C'est précisément ce que j'ai retrouvé dans cet ouvrage : un sentiment d'appartenance à un cercle d'initiés qui, comme moi, ont su bousculer leur destin afin de vivre des histoires intenses, des plus pénibles au plus merveilleuses.
Un second aspect qui m'a plu :
Il me semble que les Québécois ont un talent rare à faire du pouce. À passer, à l'ouverture d'une portière, de l'immensément vaste au huis clos d'un habitacle. À saisir, en quelques secondes, une personne jamais rencontrée et à savoir s'y rendre agréable. Cet ouvrage est un collectif de plus de soixante auteurs québécois (à quelques exceptions près je crois) allant de monsieur-madame Tout-le-Monde à quelques personnalités connues. Chacun raconte à sa façon ses histoires « de pouce » ayant eu lieu sur les routes du Québec, mais aussi à l'étranger, et à différentes époques. J'ai aimé la diversité des témoignages et les différents styles d'écriture.
Un aspect qui m'a moins plu :
Rien du contenu de cet ouvrage ne m'a déplu. Certaines histoires sont moins fascinantes que d'autres, bien sûr, mais elles sont toutes intéressantes. Une seule chose m'a dérangée, et si peu, et il s'agit de l'organisation des chapitres. Ceux-ci sont au nombre de huit et n'ont pas de titre. Une simple citation, issue de l'une des histoires qui les compose, introduit le prochain chapitre à lire. Je n'ai enfin pas compris sur quoi on s'était basé pour placer une histoire dans un chapitre ou dans un autre, ce qui ne peut que titiller la future bibliothécaire en moi!
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