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Critique de Julitlesmots


Un sujet difficile à évoquer, pas évident à appréhender, pourtant Brian B. Merrant, le fait de belle manière, dans cette nouvelle de 56 pages. Arriver à captiver le lecteur avec une nouvelle n'est déjà pas chose aisée, quand en plus l'auteur décide de lui donner une forme épistolaire, l'exercice se complique.

J'étais donc curieuse de voir comment l'auteur allait aborder la bête… Et, je dois dire que j'ai été agréablement surprise.

Vous me direz 56 pages, c'est court pour être surprise… Que nenni, car ici la forme, la plume, l'intrigue sous fond de première guerre mondiale, les personnages, tout est bien posé.

De par sa longueur, le récit plonge directement dans l'intrigue avec la déclaration de la première guerre mondiale en 1914, et la présentation des orphelins de la Haute-Barde réquisitionnés. C'est Joseph, le plus jeune orphelin, taiseux et solitaire, que l'auteur va nous faire suivre à travers sa correspondance avec son chat. Cela aurait pu être rigolo, je dois dire qu'au départ c'est ce que je me suis dit… Mais c'est beaucoup plus profond qu'on ne le pense. Cette anecdote ne fait que mettre le doigt sur la jeunesse du personnage principal qui n'est qu'un enfant, qu'on envoie à l'abattoir.

En 56 pages, l'auteur a réussi à m'émouvoir mais surtout à me montrer qu'il a du talent, même si le style littéraire est simple, certainement pour rendre la lecture accessible au lectorat plus jeune. Et surtout, cela met l'accent sur la jeunesse du personnage principal, à travers cette correspondance intime entre Joseph et Louis qui est émouvante.

Emouvante, car suspendue entre deux mondes, entre la vie et la mort, qui peut faucher ce gamin qui n'avait rien demandé…
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