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Critique de gill
A la frontière entre littérature maritime, fantastique et roman policier, ce petit ouvrage est une curiosité. Il est signé Christophe Paulin, qui n'est autre que le fameux homme de mer, le formidable écrivain Jean Merrien.
Extrait de la très fugitive collection du "Gibet" dont le sous-titre annonçait l'ambition - "du haut de cette collection quarante siècles vous font frémir" -, il est, en fait, un roman policier historique français.
La très talentueuse revue "Histoires de France" du mois de décembre/janvier consacre six pages à un article passionnant sur cette petite collection du "Gibet" qui ne compte que 18 titres.
Un seul autre de ces titres, signé Christophe Paulin, est de Jean Merrien : "Viking, la mer est grande !
Plusieurs autres étaient à paraître qui n'ont jamais vu le jour : "l'affaire du cuirassé vengeur", "meurtre à Islande", "les trois vieux dragueurs" et "la presse à sardines".
La mort ! la mort ! hurle Guichaoua, le doyen des matelots qui, véritable dément, tombe à genoux sur le pont de la "duchesse Anne", trois-mâts carré de l'armement Ligérien à Nantes.
Sous ses vingt-deux voiles bien gonflées, le vieux bâtiment a atteint le cap-Horn qu'il s'apprête à dépasser. La mer est douce. La brise est bonne.
Mais quatre oiseaux tournent autour du grand mât, quatre "satanites" dont un blanc qui, messager du diable, sème l'épouvante.
Et tandis qu'apparaît un bateau fantôme, la tempête se lève et la mort s'abat sur l'équipage. Les accidents semblent se multiplier.
Mais un couteau est retrouvé planté dans la poitrine du bosco et la malédiction devient meurtre !
Julien Nourrissier, le novice, fils d'un armateur de la Rochelle a son idée, des soupçons dont il fait part au capitaine avant que le malheur ne s'abatte une fois de plus.
"Trouvera-t-il au drame une explication humaine, terriblement, sordidement humaine ?"
Écrit de main de maître, ce roman est passionnant.
Il est un vrai roman policier avec une énigme dont le novice a bien du mal à se dépêtrer. Mais il se révèle aussi comme un fabuleux roman de mer avec ce récit
d'un passage du cap-Horn et cette description de la vie à bord d'un voilier d'autrefois.
Extrait de la très fugitive collection du "Gibet" dont le sous-titre annonçait l'ambition - "du haut de cette collection quarante siècles vous font frémir" -, il est, en fait, un roman policier historique français.
La très talentueuse revue "Histoires de France" du mois de décembre/janvier consacre six pages à un article passionnant sur cette petite collection du "Gibet" qui ne compte que 18 titres.
Un seul autre de ces titres, signé Christophe Paulin, est de Jean Merrien : "Viking, la mer est grande !
Plusieurs autres étaient à paraître qui n'ont jamais vu le jour : "l'affaire du cuirassé vengeur", "meurtre à Islande", "les trois vieux dragueurs" et "la presse à sardines".
La mort ! la mort ! hurle Guichaoua, le doyen des matelots qui, véritable dément, tombe à genoux sur le pont de la "duchesse Anne", trois-mâts carré de l'armement Ligérien à Nantes.
Sous ses vingt-deux voiles bien gonflées, le vieux bâtiment a atteint le cap-Horn qu'il s'apprête à dépasser. La mer est douce. La brise est bonne.
Mais quatre oiseaux tournent autour du grand mât, quatre "satanites" dont un blanc qui, messager du diable, sème l'épouvante.
Et tandis qu'apparaît un bateau fantôme, la tempête se lève et la mort s'abat sur l'équipage. Les accidents semblent se multiplier.
Mais un couteau est retrouvé planté dans la poitrine du bosco et la malédiction devient meurtre !
Julien Nourrissier, le novice, fils d'un armateur de la Rochelle a son idée, des soupçons dont il fait part au capitaine avant que le malheur ne s'abatte une fois de plus.
"Trouvera-t-il au drame une explication humaine, terriblement, sordidement humaine ?"
Écrit de main de maître, ce roman est passionnant.
Il est un vrai roman policier avec une énigme dont le novice a bien du mal à se dépêtrer. Mais il se révèle aussi comme un fabuleux roman de mer avec ce récit
d'un passage du cap-Horn et cette description de la vie à bord d'un voilier d'autrefois.
