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Critique de motspourmots
J'avoue, j'ai parfois ri... un peu méchamment. Il faut dire que les situations rapportées par l'auteure sont tellement... incroyables qu'on se surprend à être secoué d'un rire grinçant.
Dans ce voyage en absurdie, on ne rencontre que des personnes existant vraiment. Non ce ne sont pas des extra-terrestres débarquant d'une autre planète et découvrant les curieuses moeurs du peuple mais bien des habitants de notre pays. Ces grands bourgeois vivent dans une bulle depuis laquelle ils commentent allègrement les curieux comportements de leurs concitoyens, ces hommes et femmes du peuple qui s'habillent en prêt-à-porter et prennent le métro. le métro... un concept effrayant auquel ils se gardent bien de se frotter dans la réalité.
L'auteure a côtoyé ce petit monde pendant de nombreuses années, et nous livre quelques extraits savoureux glanés de ci de là, lors de dîners ennuyeux ou de thés dans les salons des grands hôtels. Il y a celle qui se présente comme une "nomade qui a le voyage dans la peau" mais qui ne descend pas dans les entrailles du métro de peur de se perdre. Celle qui frôle la dépression parce qu'il lui est impossible de trouver une manucure le 15 août... On se lamente sur les difficultés auxquelles sont confrontés chaque jour les gens riches, sur ce pays "qui devient n'importe quoi", sur le personnel qui n'est plus ce qu'il était (un majordome qui exige 3 semaines de vacances... non mais... où va-t-on ?).
Ces "petites chroniques d'une grande bourgeoisie" sont certes amusantes mais surtout grinçantes. Parce qu'on rit jaune en se rappelant l'incroyable décalage de ces gens avec la vraie vie et l'indécence de l'expression de leurs problèmes de riches face à la misère que l'on côtoie tous les jours dans les rues. Je me demande s'ils vont se reconnaître en lisant ce livre inspiré de personnages bien réels et ce qu'ils en penseront...
Dans ce voyage en absurdie, on ne rencontre que des personnes existant vraiment. Non ce ne sont pas des extra-terrestres débarquant d'une autre planète et découvrant les curieuses moeurs du peuple mais bien des habitants de notre pays. Ces grands bourgeois vivent dans une bulle depuis laquelle ils commentent allègrement les curieux comportements de leurs concitoyens, ces hommes et femmes du peuple qui s'habillent en prêt-à-porter et prennent le métro. le métro... un concept effrayant auquel ils se gardent bien de se frotter dans la réalité.
L'auteure a côtoyé ce petit monde pendant de nombreuses années, et nous livre quelques extraits savoureux glanés de ci de là, lors de dîners ennuyeux ou de thés dans les salons des grands hôtels. Il y a celle qui se présente comme une "nomade qui a le voyage dans la peau" mais qui ne descend pas dans les entrailles du métro de peur de se perdre. Celle qui frôle la dépression parce qu'il lui est impossible de trouver une manucure le 15 août... On se lamente sur les difficultés auxquelles sont confrontés chaque jour les gens riches, sur ce pays "qui devient n'importe quoi", sur le personnel qui n'est plus ce qu'il était (un majordome qui exige 3 semaines de vacances... non mais... où va-t-on ?).
Ces "petites chroniques d'une grande bourgeoisie" sont certes amusantes mais surtout grinçantes. Parce qu'on rit jaune en se rappelant l'incroyable décalage de ces gens avec la vraie vie et l'indécence de l'expression de leurs problèmes de riches face à la misère que l'on côtoie tous les jours dans les rues. Je me demande s'ils vont se reconnaître en lisant ce livre inspiré de personnages bien réels et ce qu'ils en penseront...
