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Critique de Cyrlight
Jo et Kay sont Deux femmes dans la tourmente de la guerre, deux infirmières dévouées à leur tâche au péril de leur vie, l'une sur le front européen, l'autre dans le Pacifique, aux mains des Japonais. Parviendront-elles à survivre à cet enfer violent et sanglant qui semble ne jamais vouloir prendre fin ?
Je n'ai malheureusement pas été convaincue par ce roman. L'auteur décrit avec justesse l'horreur à laquelle sont confrontées ses protagonistes, on sent qu'elle a effectué des recherches poussées, mais c'est bien la seule chose que je retiendrai de ce livre, et la seule qualité que je lui concéderai.
Malgré un réalisme évident, j'ai eu toutes les peines du monde à entrer dedans, essentiellement à cause de la chronologie confuse. Les points de vue de Jo et Kay ne couvrent pas, dans un premier temps, la même période, et surtout, ils ne sont pas linéaires. Ils multiplient les flashbacks, les ellipses, et pire encore, les hallucinations, qui m'ont plus d'une fois perdue en chemin.
Il faut dire qu'en dehors des évènements et des souvenirs que les héroïnes ressassent, il ne se passe pas grand-chose. Quoique entourées, elles ont peu d'interactions. La guerre les a déshumanisées, elles se contentent d'accomplir leur office du mieux qu'elles peuvent, quand elles le peuvent.
J'ai eu un regain d'intérêt lorsque le péril prend fin et qu'elles reviennent l'une comme l'autre à une vie normale (ou tout du moins qu'elles essayent d'y revenir, traumatisées par ce qu'elles ont vécu), mais il est retombé comme un soufflet. On reste en surface du côté de Kay, et en ce qui concerne Jo, je n'ai pas du tout accroché à sa « romance ».
Oui, entre guillemets, car elle ne m'a pas paru crédible une seule seconde. Elle sort de nulle part, et l'épisode survenu juste avant avec le soldat allemand ne m'incite pas à la prendre plus au sérieux. C'est pourtant le ton que l'auteur semble vouloir lui donner, mais je n'ai pas réussi à me persuader de la véracité profonde des sentiments de Jo.
Il en va de même pour son amitié avec Kay, qui ne sera qu'esquissée au travers de quelques bribes issues de l'époque où elles travaillaient ensemble et de la promesse de retrouvailles prochaines à la fin de l'ouvrage. Oui, promesse, car on n'aura même pas l'honneur d'y assister. À aucun moment elles ne sont amenées à se côtoyer dans le présent de la narration.
Ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, si ce n'est pour la façon dont il dépeint les atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Je ne le déconseille pas, je vous invite plutôt à envisager cette lecture en fonction de vos attentes. Si elle vous intéresse pour son contexte, n'hésitez pas. Si c'est en revanche une Intrigue avec un I majuscule que vous recherchez, je vous suggère d'y réfléchir à deux fois.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Je n'ai malheureusement pas été convaincue par ce roman. L'auteur décrit avec justesse l'horreur à laquelle sont confrontées ses protagonistes, on sent qu'elle a effectué des recherches poussées, mais c'est bien la seule chose que je retiendrai de ce livre, et la seule qualité que je lui concéderai.
Malgré un réalisme évident, j'ai eu toutes les peines du monde à entrer dedans, essentiellement à cause de la chronologie confuse. Les points de vue de Jo et Kay ne couvrent pas, dans un premier temps, la même période, et surtout, ils ne sont pas linéaires. Ils multiplient les flashbacks, les ellipses, et pire encore, les hallucinations, qui m'ont plus d'une fois perdue en chemin.
Il faut dire qu'en dehors des évènements et des souvenirs que les héroïnes ressassent, il ne se passe pas grand-chose. Quoique entourées, elles ont peu d'interactions. La guerre les a déshumanisées, elles se contentent d'accomplir leur office du mieux qu'elles peuvent, quand elles le peuvent.
J'ai eu un regain d'intérêt lorsque le péril prend fin et qu'elles reviennent l'une comme l'autre à une vie normale (ou tout du moins qu'elles essayent d'y revenir, traumatisées par ce qu'elles ont vécu), mais il est retombé comme un soufflet. On reste en surface du côté de Kay, et en ce qui concerne Jo, je n'ai pas du tout accroché à sa « romance ».
Oui, entre guillemets, car elle ne m'a pas paru crédible une seule seconde. Elle sort de nulle part, et l'épisode survenu juste avant avec le soldat allemand ne m'incite pas à la prendre plus au sérieux. C'est pourtant le ton que l'auteur semble vouloir lui donner, mais je n'ai pas réussi à me persuader de la véracité profonde des sentiments de Jo.
Il en va de même pour son amitié avec Kay, qui ne sera qu'esquissée au travers de quelques bribes issues de l'époque où elles travaillaient ensemble et de la promesse de retrouvailles prochaines à la fin de l'ouvrage. Oui, promesse, car on n'aura même pas l'honneur d'y assister. À aucun moment elles ne sont amenées à se côtoyer dans le présent de la narration.
Ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, si ce n'est pour la façon dont il dépeint les atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Je ne le déconseille pas, je vous invite plutôt à envisager cette lecture en fonction de vos attentes. Si elle vous intéresse pour son contexte, n'hésitez pas. Si c'est en revanche une Intrigue avec un I majuscule que vous recherchez, je vous suggère d'y réfléchir à deux fois.
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