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Critique de jelgertijmenbakker


Ce livre court est une petite perle rare qui se tient entre critique littéraire, récit intime et enquête sur l'écriture de soi.

Point de départ : une rupture. Autre point de départ : le seuil qui ouvre la voie quasiment royale à la Comédie humaine ; un seuil très modeste pourtant, celui de la boutique quelque peu obscure du marchand drapier monsieur Guillaume, à l'enseigne du Chat-qui-pelote.

Cela fait des années qu'un essai sur ce premier roman de la Comédie humaine dormait au fond d'un fichier d'ordinateur de la narratrice.
Puis c'est à l'occasion de la rupture brutale et douloureuse avec son compagnon P qu'elle retrouve, non sans peine, cet essai.

'Passer à autre chose', 'faire son deuil', 'tourner la page', autant de phrases faciles et banales qu'on vous conseille pour expulser un douloureux passé qui ne se conjugue plus, figé dans le temps. Mais peut-on vraiment l'expulser ?

La narratrice se tourne alors vers le réalisme balzacien et le texte de la Maison du Chat-qui-Pelote. Notamment l'obsession qu'avait le personnage Théodore de Sommervieux avec l'image d'Augustine, la fille du maître drapier. La narratrice donne une analyse magistrale de ces deux personnages qui inaugurent la Comédie humaine de façon si tragique.

Réussit-elle à franchir le seuil avec Balzac, le seuil qui nous dévoile les secrets de son oeuvre immense, et le seuil d'une nouvelle vie où P ne la hantera plus, tourner la page avec Balzac ?
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