Il est rare qu'une série, même en BD, s'améliore avec le temps.
Souvent, les auteurs finissent par étirer les histoires pour meubler une absence de contenu.
Pour Valérian et Laureline il n'en est rien. Et même, il faut reconnaître que c'est à partir de ce numéro 9 que l'amélioration a été étonnante. Non que les premiers tomes sont mauvais.
En fait, Mézières s'est retrouvé piégé par le début de sa série qui situait dans les années 80 la fin de notre monde et la découverte du voyage dans le temps permettant de s'affranchir des distances entre les planètes.
Mais voilà, pas de guerre apocalyptique et des héros qui perdent leurs repères. Mézières va se servir de ce désarroi dans les tomes 9 et 10. Qui plus est, il est pour moi au sommet de son art de dessinateur. Si vous devez tomber amoureux un jour d'une héroïne de BD Messieurs, lisez ces deux tomes. Laureline est magnifique et je suis sûr que vous rêverez d'être Valérian.
Prendre un nouveau départ dans une série, c'est rare. Mais quand c'est comme ici, il ne faut pas bouder son plaisir.
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