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Critique de DominiqueD_auteure
Louise, bientôt 10 ans, se sent à l'étroit dans sa peau de petite fille et aspire à être considérée comme une grande. Oui, elle en a ras le bol de toujours être sous la surveillance de maman ou de mamie chez laquelle elle va tous les mercredis. Ce qu'elle veut ? Goûter à plus d'indépendance, gagner un peu de liberté. Encore enfant, elle traîne son doudou, mais déjà préadolescente, elle promet : « Un jour, je ferai ce que je veux ». Elle est un peu coincée entre la réalité et ses rêves…
Et puis, elle rencontre Tom chez sa grand-mère Maddie … et son quotidien est chamboulé ! Adieu les râleries et vive l'aventure. Parce que voyez-vous, les deux enfants vont mener une enquête qui les mènera à côtoyer l'extraordinaire et à découvrir certains secrets de la vie.
Je n'en dirai pas plus de l'intrigue foisonnant de mystères et de suspens, mais je veux vous parler de ce qui, dans ce roman, est si beau.
Il parle des rêves : ceux qui se produisent pendant le sommeil mais surtout ceux qui sont un désir, une aspiration, un souhait. Ce sont eux qui portent, qui nourrissent l'espoir, qui entraînent dans l'élan de vie. Et l'on comprend vite qu'ils sont nécessaires à tout un chacun. Aussi, faut-il les construire. Mais pour cela, peut-être doit-on rencontrer sur notre route des "diffuseurs de rêves", c'est-à-dire des personnes faisant naître en nous l'envie de rêver. Et parfois malheureusement, ils peuvent vaciller ou être éteints par les épreuves de l'existence. Qu'est ce qui permettra alors de les rallumer ? de les libérer? de les délivrer ? Cette manière de l'auteure de transmettre, à travers son intrigue, ce merveilleux pouvoir du rêve est ce qui m'a le plus touchée. « Un enfant à qui on supprime les rêves est un enfant presque abandonné. »
Il est aussi question de la transmission dans Poil de sorcière : de l'arrière arrière grand-mère jusqu'à la fillette… Un lien transgénérationnel ininterrompu qui permet à chacun de grandir, grâce aux expériences et aux savoirs légués par les ainées. Cet héritage est symbolisé ici par le « cahier secret » qui, 7 jours avant ses 10 ans, sera offert à Louise.
Mido fait également référence dans son récit à quelques notions historiques adaptées pour les enfants, et cela de manière tellement subtile que j'ai apprécié cet apport culturel.
Poil de sorcière est terriblement bien écrit et emmène le jeune lecteur dans une intrigue passionnante où deux enfants mènent une enquête. Mais au-delà de ce divertissement littéraire, l'auteure sait délivrer des messages tout en douceur et légèreté, mais dont la profondeur est remarquable. Cela ne me surprend aucunement, car chaque livre de Mido est un ravissement.
Merci infiniment pour nos petits loulous.
Et puis, elle rencontre Tom chez sa grand-mère Maddie … et son quotidien est chamboulé ! Adieu les râleries et vive l'aventure. Parce que voyez-vous, les deux enfants vont mener une enquête qui les mènera à côtoyer l'extraordinaire et à découvrir certains secrets de la vie.
Je n'en dirai pas plus de l'intrigue foisonnant de mystères et de suspens, mais je veux vous parler de ce qui, dans ce roman, est si beau.
Il parle des rêves : ceux qui se produisent pendant le sommeil mais surtout ceux qui sont un désir, une aspiration, un souhait. Ce sont eux qui portent, qui nourrissent l'espoir, qui entraînent dans l'élan de vie. Et l'on comprend vite qu'ils sont nécessaires à tout un chacun. Aussi, faut-il les construire. Mais pour cela, peut-être doit-on rencontrer sur notre route des "diffuseurs de rêves", c'est-à-dire des personnes faisant naître en nous l'envie de rêver. Et parfois malheureusement, ils peuvent vaciller ou être éteints par les épreuves de l'existence. Qu'est ce qui permettra alors de les rallumer ? de les libérer? de les délivrer ? Cette manière de l'auteure de transmettre, à travers son intrigue, ce merveilleux pouvoir du rêve est ce qui m'a le plus touchée. « Un enfant à qui on supprime les rêves est un enfant presque abandonné. »
Il est aussi question de la transmission dans Poil de sorcière : de l'arrière arrière grand-mère jusqu'à la fillette… Un lien transgénérationnel ininterrompu qui permet à chacun de grandir, grâce aux expériences et aux savoirs légués par les ainées. Cet héritage est symbolisé ici par le « cahier secret » qui, 7 jours avant ses 10 ans, sera offert à Louise.
Mido fait également référence dans son récit à quelques notions historiques adaptées pour les enfants, et cela de manière tellement subtile que j'ai apprécié cet apport culturel.
Poil de sorcière est terriblement bien écrit et emmène le jeune lecteur dans une intrigue passionnante où deux enfants mènent une enquête. Mais au-delà de ce divertissement littéraire, l'auteure sait délivrer des messages tout en douceur et légèreté, mais dont la profondeur est remarquable. Cela ne me surprend aucunement, car chaque livre de Mido est un ravissement.
Merci infiniment pour nos petits loulous.
