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Critique de florencem


Il n'y a pas à dire, on sent que ce tome vingt-sept est l'avant dernier. Il y a une tension du début à la fin qui est plus que prenante et qui pousse à tourner les pages. le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome est ultra efficace et qu'il donne clairement envie de se jeter sur la fin de Karneval (ce que je ne vais pas tarder à faire, c'est certain).

Commençons déjà par Naï. La fin du précédent tome nous laissait clairement dans l'angoisse (enfin juste ce qu'il faut, parce que personnellement, je n'y croyais pas trop mais avec les auteurs... on ne sait jamais trop à quoi s'en tenir). Et même si notre jeune héros reste très passif finalement face à la situation, il y a tout de même pas mal d'éléments que j'ai trouvé intéressants, surtout du point de vue de la nature même du jeune coordinateur. On le voit aussi plus déterminé en un sens. Ce qui est assez paradoxal avec son manque d'action par contre. Il est résigné mais fait face. Chez d'autres personnages, cela m'aurait potentiellement agacée, mais ici avec Naï cela a tellement de sens qu'il n'est pas difficile de l'accepter.

L'autre point positif est Eliska. Je le présentais déjà, mais ici, on la voit agir et penser par elle-même. Malgré ce qu'on a pu lui dire depuis qu'elle est toute petite, elle parvient à remettre en question ses certitudes et cela même envers les personnes qu'elle aime. C'est une force de caractère dont je ne la croyais pas capable, et vu son âge et sa condition, c'est une excellente surprise. Je pressentais par contre la fin du tome, et j'avoue être un peu déçue d'avoir eu raison. Je garde par contre espoir en me disant qu'une bonne surprise est tout à fait encore possible.

Du côté de Circus, on ne voit pas du tout Gareki et les scientifiques, mais les deux premiers vaisseaux sont à l'honneur. Tout le monde est sur le pied de guerre, et on sent la tension globale. Les enjeux sont colossaux, l'ennemi est passé à l'offensive et nos héros sont en danger. C'est palpitant à souhait. D'accord, j'ai peur pour tout le monde, mais la frénésie qui s'installe et la fin qui arrive (après vingt-sept tomes quand même) font monter une excitation que j'adore. On est pris dans l'histoire du début à la fin et les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Et sans surprise, c'est clairement ce que j'espérais.

Je trouve d'ailleurs que Touya Mikanagi joue très bien sur tous les fronts. Visuellement, c'est toujours parfait, émotionnellement, dosé comme il faut, l'évolution des personnages est toujours au top, et la trame tient toujours la route. Et pourtant, elle se complexifie depuis un sacré moment. Non, franchement, je suis fan de Karneval, et je ne vous raconte même pas mes attentes pour le dernier tome.
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