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Critique de Pois0n


Un vieux manoir anglais perdu dans la cambrousse, la neige, deux protagonistes qui s'attirent autant qu'ils s'agacent se retrouvant coincés ensemble, la recette est classique mais toujours efficace.

En attendant le retour de son fiancé parti en mission humanitaire, Bella, riche héritière, revient quelques jours dans le manoir de son enfance afin d'échapper aux paparazzis. Mais le domaine est désormais la propriété d'Eduardo, jadis gamin à problèmes recueilli par le père de la jeune femme, et la cohabitation s'annonce compliquée...

Pas de fioritures ni d'à-côtés ici, l'histoire ne se focalise que sur une seule et unique chose, à savoir la relation houleuse entre la fille naturelle et le fils adoptif, chacun rongés par l'incompréhension de l'autre mais aussi la jalousie ou le poids du passé. Sans oublier une attirance mutuelle incontrôlable et plus indésirable qu'autre chose...
Le récit est donc majoritairement constitué de dialogues, ou plutôt des échanges de piques opposant Bella et Eduardo, qui passent ainsi une partie non négligeable de l'histoire à s'engueuler, se provoquer, tout en luttant contre l'alchimie irrépressible qui fait terminer la plupart des échanges en rapprochement physique, avant que Bella ne se souvienne qu'elle est déjà casée. Un schéma qui se répète donc plusieurs fois et pourrait lasser si Melanie Milburne ne possédait pas un certain sens du rythme. Oui, le ton du récit est très posé et il ne se passe en fin de compte rien du tout en dehors des moments où Bella et Eduardo se croisent... mais leurs échanges plus qu'animés et la répartie de l'un et de l'autre suffisent à maintenir l'intérêt.

C'est donc une histoire simple et très linéaire, sans rebondissements, presque sans décor, au profit des discussions ciselées entre les protagonistes. le plus gros problème, c'est que derrière leur côté piquant, celles-ci tournent parfois un peu en rond, donnant une forte impression d'« un pas en avant, deux pas en arrière » pendant la plus grande partie de l'histoire. Reste que celle-ci se suit sans réel déplaisir, même si elle sera aussitôt oubliée une fois le livre refermé.
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