>
Critique de pictura
Limite si je ne fus pas excité lorsque je mis la main sur ce livre, pensez donc ! 24 récits de science-fiction et polar. Je suis féru de SF et j'aime le policier. le livre est divisé en 3 parties, hier, aujourd'hui et demain ; ailleurs et demain. Ça s'annonce prometteur.
La première partie, 3 nouvelles, présentent des détectives de la première moitié du XXème siècle. Presque affligeant de clichés. L'alcool, les jolies nanas, le parler (genre les dialogues des vieux films de polar noir et blanc). Bon, pas grave, il m'en reste 21. Je vais me rattraper sur la suite.
Hélas, au fur et à mesure de la lecture, mon excitation se transforme en amertume puis finit par n'être que ronflements sonores. Je pensais faire une critique détaillée, précise, nouvelle par nouvelle mais devant l'ampleur de ma désillusion, ce sera juste cela. Il y a néanmoins des histoires dedans qui tiennent la route mais c'est juste une minorité. Déçu par le livre, déçu car je connais très peu les auteurs actuels francophones ou autres de SF. Je voulais me sortir un peu de mes choix de SF un peu vieillots que j'idolâtre. Mais là, franchement, prenez n'importe quel bouquin d'anthologie, n'importe quel recueil de nouvelles d'un Philip K.Dick (j'ai l'impression que chaque année, il en sort un nouveau), ou d'un Silverberg. C'est tout autre chose. Là, on rêve, on est emporté comme un fétu de paille, là les histoires sont imaginatives, là on ne se moque pas du lecteur.
Ah oui, je voulais finir sur une note marrante. Dans un récit, l'écrivain remplace simplement le mot téléphone ou portable par télécran. Pourquoi pas. Mais quel est au juste l'intérêt ?
(p 317 il sortit le télécran de la poche intérieure de son veston et appela le régisseur de l'immeuble – en gros il appelle le concierge quoi.
Allez, un autre exemple : p 318 il tapa sur son télécran le numéro indiqué et demanda de parler au responsable (….) on le pria d'attendre car il déjà en communication – ça fait vachement science fiction de mettre des mots comme télécran à la place de portable. En plus les télécrans n'ont même l'air tactiles. Oh la honte la technique de l'avenir… )
Conclusion : fans de SF, passez votre chemin. Fans de polar, passez votre chemin.
La première partie, 3 nouvelles, présentent des détectives de la première moitié du XXème siècle. Presque affligeant de clichés. L'alcool, les jolies nanas, le parler (genre les dialogues des vieux films de polar noir et blanc). Bon, pas grave, il m'en reste 21. Je vais me rattraper sur la suite.
Hélas, au fur et à mesure de la lecture, mon excitation se transforme en amertume puis finit par n'être que ronflements sonores. Je pensais faire une critique détaillée, précise, nouvelle par nouvelle mais devant l'ampleur de ma désillusion, ce sera juste cela. Il y a néanmoins des histoires dedans qui tiennent la route mais c'est juste une minorité. Déçu par le livre, déçu car je connais très peu les auteurs actuels francophones ou autres de SF. Je voulais me sortir un peu de mes choix de SF un peu vieillots que j'idolâtre. Mais là, franchement, prenez n'importe quel bouquin d'anthologie, n'importe quel recueil de nouvelles d'un Philip K.Dick (j'ai l'impression que chaque année, il en sort un nouveau), ou d'un Silverberg. C'est tout autre chose. Là, on rêve, on est emporté comme un fétu de paille, là les histoires sont imaginatives, là on ne se moque pas du lecteur.
Ah oui, je voulais finir sur une note marrante. Dans un récit, l'écrivain remplace simplement le mot téléphone ou portable par télécran. Pourquoi pas. Mais quel est au juste l'intérêt ?
(p 317 il sortit le télécran de la poche intérieure de son veston et appela le régisseur de l'immeuble – en gros il appelle le concierge quoi.
Allez, un autre exemple : p 318 il tapa sur son télécran le numéro indiqué et demanda de parler au responsable (….) on le pria d'attendre car il déjà en communication – ça fait vachement science fiction de mettre des mots comme télécran à la place de portable. En plus les télécrans n'ont même l'air tactiles. Oh la honte la technique de l'avenir… )
Conclusion : fans de SF, passez votre chemin. Fans de polar, passez votre chemin.
