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Critique de MassLunar
Un autre jour, un autre titre, une autre fantasy...
Voilà, grosso modo, la litanie que je réserve à ce Record of Grancrest War, sauvé de la norme éditorial par des dessins d'une certaine qualité et son ambiance high fantasy qui incarne sans doute la promesse d'une intrigue politique avec pas mal d'ampleur...
Du moins, c'est ce que laisse présager ce volume 1 qui nous plonge in media res dans un chaos ambiant, un chaos brutal qui étend son ombre sur deux vastes empires en train de se déchirer l'un-l'autre. Dans ce contexte, il existe des nobles qui possède le Crest, une sorte de super-pouvoir redoutable qui pourrait mettre fin au chaos , ou du moins le combattre efficacement. Mais les détenteurs du Crest ne sont que des nobles obtus, uniquement voués à supériorité de leurs petits royaumes et qui n'ont cure d de la fatale menace que représente le Chaooos.
Mais, c'est sans compter la rencontre entre une mage sérieuse et dégoutée par les détenteurs du Crest et un noble porteur du Crest idéaliste. Aidés par un guerrier du chaos, ces deux personnages vont-ils changer le monde ?
Bon, on passe rapidement tous les poncifs qu'on retrouve dans un récit de ce genre. Les classes RPG sont dignement représentés avec une très belle mage un peu tsundere qui va aider un jeune noble un peu naïf à devenir plus fort grâce à son Crest et ce jusqu'à obtenir l'ultime Crest en gravissant les échelons. Au niveau caractère, nous sommes dans un terrain très balisé. Aucun risque de s'y perdre. Après, il faut reconnaître que ce manga ( qui résulte d'une adaptation d'un light novel ) se démarque par son dessin très soigné. Les personnages ont une véritable stature sur fond de décor travaillé. Un dessin noble, ambitieux qui vient se calquer sur une intrigue tout aussi ambitieuse. On distingue un peu de fan service, assez bienvenue, car le dessinateur Makoto Yotsuba, d'après une critique de Manga News, est un ancien mangaka d'hentai. Nul doute qu'il maîtrise la sensualité de ces héroines.
Au niveau du scénario, nous sommes directement plongés dans ce monde un peu abrupt mais je trouve que ce premier volume parvint à ne pas trop nous égarer. On devine à peu près les enjeux même si ce titre ne choisit pas de s'alourdir avec une explication de 30 km de long sur le contexte. Ce n'est donc pas une mauvaise entrée en matière.
Mais force est de reconnaître que parmi toutes les nombreuses sorties fantasy de l'année, Record of Grancrest War ne propose pas grande chose de neuf. Nous sommes dans une optique de fantasy arthurienne avec un monde en guerre assorties à des caractères typiques de persos mangas. Ce premier volume pose des bases trop familières pour être remarquables. du moins, en matière de scénario. Cependant, Record of Grancrest War est une série achevée en 7 tomes au Japon. C'est sans doute ce qui fait sa force car il faut reconnaître une bonne qualité graphique à ce premier volume et si cela continue sur 6 tomes avec, je l'espère, un scénario un peu plus frappadingue, alors nous sommes en droit d'espère une petite série de fantasy, si ce n'est original , pour le moins efficace.
Voilà, grosso modo, la litanie que je réserve à ce Record of Grancrest War, sauvé de la norme éditorial par des dessins d'une certaine qualité et son ambiance high fantasy qui incarne sans doute la promesse d'une intrigue politique avec pas mal d'ampleur...
Du moins, c'est ce que laisse présager ce volume 1 qui nous plonge in media res dans un chaos ambiant, un chaos brutal qui étend son ombre sur deux vastes empires en train de se déchirer l'un-l'autre. Dans ce contexte, il existe des nobles qui possède le Crest, une sorte de super-pouvoir redoutable qui pourrait mettre fin au chaos , ou du moins le combattre efficacement. Mais les détenteurs du Crest ne sont que des nobles obtus, uniquement voués à supériorité de leurs petits royaumes et qui n'ont cure d de la fatale menace que représente le Chaooos.
Mais, c'est sans compter la rencontre entre une mage sérieuse et dégoutée par les détenteurs du Crest et un noble porteur du Crest idéaliste. Aidés par un guerrier du chaos, ces deux personnages vont-ils changer le monde ?
Bon, on passe rapidement tous les poncifs qu'on retrouve dans un récit de ce genre. Les classes RPG sont dignement représentés avec une très belle mage un peu tsundere qui va aider un jeune noble un peu naïf à devenir plus fort grâce à son Crest et ce jusqu'à obtenir l'ultime Crest en gravissant les échelons. Au niveau caractère, nous sommes dans un terrain très balisé. Aucun risque de s'y perdre. Après, il faut reconnaître que ce manga ( qui résulte d'une adaptation d'un light novel ) se démarque par son dessin très soigné. Les personnages ont une véritable stature sur fond de décor travaillé. Un dessin noble, ambitieux qui vient se calquer sur une intrigue tout aussi ambitieuse. On distingue un peu de fan service, assez bienvenue, car le dessinateur Makoto Yotsuba, d'après une critique de Manga News, est un ancien mangaka d'hentai. Nul doute qu'il maîtrise la sensualité de ces héroines.
Au niveau du scénario, nous sommes directement plongés dans ce monde un peu abrupt mais je trouve que ce premier volume parvint à ne pas trop nous égarer. On devine à peu près les enjeux même si ce titre ne choisit pas de s'alourdir avec une explication de 30 km de long sur le contexte. Ce n'est donc pas une mauvaise entrée en matière.
Mais force est de reconnaître que parmi toutes les nombreuses sorties fantasy de l'année, Record of Grancrest War ne propose pas grande chose de neuf. Nous sommes dans une optique de fantasy arthurienne avec un monde en guerre assorties à des caractères typiques de persos mangas. Ce premier volume pose des bases trop familières pour être remarquables. du moins, en matière de scénario. Cependant, Record of Grancrest War est une série achevée en 7 tomes au Japon. C'est sans doute ce qui fait sa force car il faut reconnaître une bonne qualité graphique à ce premier volume et si cela continue sur 6 tomes avec, je l'espère, un scénario un peu plus frappadingue, alors nous sommes en droit d'espère une petite série de fantasy, si ce n'est original , pour le moins efficace.
