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Critique de Sflagg


Je n'ai pas du tout accroché à ce troisième volume des Goulags mous. Fini les longs monologues plein de réflexions du premier, fini le mélange de styles du second, ici, même si cela reste bien écrit, c'est plat, basique, fade.
Si encore l'histoire avait un quelconque intérêt, mais non.

Nous suivons de nouveaux personnages qui travaillent pour les fictions télés. le principal, un scénariste, qui se pose des question sur son existence et qui en plus se met à entendre des voix débitant une sorte de contre propagande, et qui, pour ne rien arranger, se trouve embarqué par deux de ses supérieurs dans une guéguerre de pouvoir. L'un d'entre eux, venant d'apprendre qu'il avait été adopté et que ses vrais parents avaient été envoyés dans un goulag, lui demande de faire des recherches sur ces lieux de tortures, prétextant que c'est pour une nouvelle série, tandis que lui fait le tours des goulags à présent fermés. L'autre, au courant de tout cela et sachant qu'ils ont dépassé les interdits mis autours de ces endroits par le gouvernement totalitaire, lui demandant d'accumuler des preuves dans se sens, en vu d'évincer le premier. A cela on ajoute une histoire de livres interdits qu'un collectionneur fournit sous le manteau à des gents de pouvoir et qui vit dans une maison isolée sous la protection/surveillance des militaires au ordre du maire.
Et dans tout ça, où sont les télépathes, Leurs clones cerveaux, le président Picard, Richardson, ses deux femmes qui n'en font plus qu'une et leur étrange bébé fraichement adoptée chez l'ennemi, et surtout l'intrigue qui les entourait ? On se le demande. Les cerveaux font une petite apparition dans une scène étrange, gore et dont je cherche encore l'explication. La petite famille Richardson retrouve celle du scénariste vers la fin dans une scénette encore plus courte que celle des clones. Les autres sont vaguement cités au détour d'une conversation ou d'une autre.
Tout cela n'est déjà pas très passionnant, et pour ne rien arranger, arrive une fin inattendue et un peu trop longue, à tel point que l'on se demande d'où elle sort. Elle est sensée nous donner une explication sur l'origine des voix tout en laissant planer un doute, et j'avoue qu'elle aurait du me faire dire waouh, mais non, elle tombe trop de nul part pour que j'y adhère.

En conclusion, pour ceux qui ne veulent pas se taper mon long monologue, un troisième volume sans intérêt, ni au niveau de l'écriture, ni à celui de l'histoire, ni à celui de la réflexion ; bref, on perd tout se qui faisait la qualité de cette série. Espérons que le dernier tome sera meilleur.
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